Harcèlement et détention de journalistes au Soudan du Sud

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Par J.N.B.L. Rédigé le 16/05/2013 (dernière modification le 15/05/2013)

Au Soudan du Sud, le harcèlement et la détention illégale de journalistes par les forces de sécurité porte atteinte à la liberté d'expression, ont déclaré l'Agence soudanaise pour l'indépendance des médias (AIM), Amnesty International, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Human Rights Watch vendredi 3 mai 2013, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.


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Depuis l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011, les forces de sécurité de ce pays soumettent régulièrement des journalistes et des rédacteurs en chef à des actes d'intimidation et à des arrestations et détentions illégales en lien avec le contenu de leurs articles. Les organisations ci-dessus demandent que cesse le harcèlement, dont elles ont recensé de multiples exemples, souvent aux mains du Service national de la sûreté (NSS), organe de sécurité dont le mandat et les fonctions n'ont jamais été définis par la loi et qui n'est nullement habilité à procéder à des arrestations ni à des incarcérations.

"Ces dernières années, les autorités du Soudan du Sud sont loin d'avoir fait le nécessaire pour mettre un terme à la détention illégale de personnes travaillant dans les médias. Le gouvernement doit maîtriser ses forces de sécurité, enquêter sur toutes les attaques visant des journalistes et en poursuivre les auteurs"
, a déclaré Daniel Bekele, directeur en charge de l'Afrique à Human Rights Watch.





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