Indonésie: De l’espoir aux victimes du conflit en Aceh

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Par J.N.B.L. Rédigé le 22/08/2013 (dernière modification le 22/08/2013)

Cette synthèse, intitulée "No Peace without Justice", montre que de nombreuses victimes et familles de victimes en Aceh n’ont toujours pas obtenu la vérité sur ce conflit, et présente plusieurs cas de violations des droits humains perpétrées par les forces de sécurité.


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Quelques évolutions positives ont parallèlement été observées sur le terrain de la lutte contre les répercussions du conflit, comme avec la nouvelle enquête ouverte par la Commission nationale des droits humains sur les atteintes aux droits fondamentaux attribuées aux forces de sécurité en Aceh, qui pourrait s’avérer déterminante.

"Huit ans après la fin du conflit en Aceh, les effets de la violence continuent à se faire sentir au quotidien pour des milliers de personnes de la région. Si les victimes et leurs proches se félicitent de l’amélioration de la situation en matière de sécurité, ils ne comprennent pas pourquoi leurs demandes visant à obtenir vérité, justice et réparations restent lettre morte", a expliqué Isabelle Arradon, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique.

La Commission nationale des droits humains aurait par ailleurs mis en évidence le fait que le gouvernement n’a toujours pas accordé de véritables réparations complètes aux victimes et familles de victimes. Cela confirme les conclusions d’Amnesty International, présentées dans le rapport intitulé "Time to Face the Past: Justice for human rights abuses in Indonesia’s Aceh province", publié cette année. L’organisation avait constaté lors de ses recherches que les mesures limitées adoptées concernant l’indemnisation des victimes n’allaient pas suffisamment loin.

"Il manque à l’Aceh un programme de réparation complet spécifiquement dédié aux victimes et familles de victimes de violations des droits humains. De nombreuses femmes victimes de violences sexuelles n’ont pu bénéficier d’aucune assistance financière ni médicale, et doivent être soutenues en priorité", a conclu Isabelle Arradon.






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