Iran: répression visant les artistes

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Par J.N.B.L. Rédigé le 11/03/2016 (dernière modification le 10/03/2016)

Amnesty International appelle les musiciens et les réalisateurs du monde entier à se joindre à ses membres pour demander aux autorités iraniennes d’annuler les déclarations de culpabilité, entachées de torture, à l’encontre du réalisateur Hossein Rajabian, de son frère Mehdi Rajabian et de Yousef Emadi, tous les deux musiciens.


Iran répression visant artistes  (226.86 Ko)

Déclarés coupables "d'outrage aux valeurs sacrées de l’islam, de régime et d’activités audiovisuelles illégales", les artistes cités avaient été condamnés à six ans d’emprisonnement à l’issue d’un procès de trois minutes devant un tribunal révolutionnaire. Ces charges étaient liées à leur travail artistique, notamment à un long métrage de Hossein Rajabian sur le droit des femmes au divorce en Iran et à la distribution, par Mehdi Rajabian et Yousef Emadi, de morceaux interdits de chanteurs iraniens vivant à l’étranger, dont certains messages ou paroles sont de nature politique ou portent sur des sujets tabous.
Une cour d’appel a confirmé les peines d’emprisonnement qui leur avaient été infligées pour des charges grotesques liées à leur travail artistique.

"Ces peines mettent en lumière l’absurdité du système judiciaire iranien, qui traite en criminels des personnes qui n’ont fait qu’exercer pacifiquement leur droit à la liberté d’expression en faisant de la musique et des films. Ces jeunes gens n’auraient jamais dû être arrêtés, et encore moins jugés", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International.







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