Kenya: Tentatives de soustraire les dirigeants à l’obligation de rendre des comptes

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Par J.N.B.L. Rédigé le 06/06/2013 (dernière modification le 04/06/2013)

L’Union africaine (UA) doit rejeter la résolution présentée par le gouvernement kenyan demandant qu'une affaire portée devant la Cour pénale internationale (CPI) soit renvoyée devant la justice kenyane, a déclaré Amnesty International.


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Uhuru Kenyatta, le président kenyan, et William Ruto, le vice-président, sont accusés de crimes contre l’humanité présumés qui auraient été commis lors des affrontements déclenchés par les résultats contestés de l’élection de décembre 2007, et fait plus de 1000 morts et conduit au déplacement d’un demi-million de personnes. Les crimes exposés dans la décision de la Chambre préliminaire de la CPI incluent le meurtre, le transfert forcé de population, le viol, la persécution et d’autres actes inhumains.

"L’UA doit s’opposer aux tentatives du Kenya de soustraire ses dirigeants à l’obligation de rendre des comptes pour les violations des droits humains ayant eu lieu dans ce pays en 2007-2008. L’Organisation de l’unité africaine, qui a précédé l’Union africaine, fut fondée afin de mettre un terme aux innombrables violations des droits fondamentaux infligées aux Africains se trouvant sous le joug du colonialisme. Aujourd’hui, l’Union africaine doit rester ferme et soutenir les victimes de violations des droits humains imputées à leurs propres dirigeants", a résumé Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.

L’initiative actuelle fait suite à des efforts déployés au début du mois de mai par l'ambassadeur du Kenya auprès des Nations unies afin que le Conseil de sécurité mette fin aux poursuites visant le président Kenyatta et le vice-président Ruto.





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