L'actualité des droits humains et de leurs violations

Communication de notre partenaire


Par J.N.B.L. Rédigé le 12/05/2011 (dernière modification le 12/05/2011)

L’actualité est encore faite des violations commises en Libye, mais l’Azerbaïdjan n’est pas de reste et fait régulièrement l’objet par Amnesty International de dénonciations des violations.


Libye: Les attaques visant les résidents de Misratah donnent à penser que des crimes de guerre ont été commis

"Il est possible que les attaques lancées par les forces loyales au colonel Kadhafi contre des zones civiles et résidentielles de Misratah constituent des crimes de guerre", a déclaré Amnesty International vendredi 6 mai dans un nouveau rapport sur la situation affligeante des habitants de cette ville assiégée.
Ce document, intitulé "Misratah: Under Siege and Under Fire", accuse les forces du colonel Kadhafi d'avoir exécuté des civils de manière extrajudiciaire en lançant contre eux des attaques aveugles au moyen, notamment, de l'utilisation de pièces d'artillerie lourde, de roquettes et de bombes à sous-munitions dans des zones civiles et de tireurs embusqués sommés de faire feu sur les résidents.
Il fait également état d'informations indiquant que les autorités ont systématiquement ouvert le feu sur les manifestants pacifiques et fait subir des disparitions forcées à des individus perçus comme des opposants, ce qui pourrait s'apparenter à des crimes contre l'humanité.

"L'ampleur des attaques incessantes que l'on voit les forces de Mouammar Kadhafi mener depuis plus de deux mois contre les résidents de Misratah afin de les intimider est véritablement effrayante",
a déclaré Donatella Rovera, conseillère d'Amnesty International actuellement en Libye. "La force employée démontre un mépris total pour la vie de ces personnes ordinaires et est en violation flagrante du droit international humanitaire."


Azerbaïdjan: Un militant condamné sur la base d'accusations "forgées de toutes pièces"

"Les autorités azerbaïdjanaises doivent libérer immédiatement un membre d'une organisation de jeunes de l'opposition condamné à deux ans et demi de prison sur la base d'accusations de détention de stupéfiants forgées de toutes pièces", a déclaré Amnesty International.
Jabbar Savalan, membre du groupe des jeunes du Parti du front populaire d'Azerbaïdjan (PFPA), a vraisemblablement été pris pour cible parce qu'il a utilisé Facebook pour appeler à une "Journée de colère" inspirée par les mouvements de protestation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Ce militant âgé de 20 ans a été reconnu coupable par le tribunal de district de la ville de Soumgaït, dans l'est du pays, d'avoir eu en sa possession 0,74 grammes de marijuana.
Juste avant son arrestation, en février, Jabbar Savalan a été suivi par des policiers, qui l'ont interpelé sans explication et sans lui lire ses droits.
Il a été menotté et malmené lorsqu'on l'a fait monter dans un véhicule de police, puis il a été conduit jusqu'à un poste de police où il a été fouillé. Les policiers ont alors affirmé avoir trouvé la drogue dans la poche extérieure de sa veste.
"Tous les éléments disponibles indiquent que Jabbar Savalan a été reconnu coupable sur la base d'accusations forgées de toutes pièces", a souligné John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.





Autres articles dans la même rubrique ou dossier: