LANCEMENT DE SEA SHEPHERD MONACO

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Par Amaury van Hoorebeke Rédigé le 21/07/2010 (dernière modification le 21/07/2010)

Le SSCS (Sea Shepherd Conservation Society) a débarqué en Principauté et crée le groupe local Sea Shepherd Monaco, avec un stand d'information et vente de produits dérivés au Stars'N'Bars. Les visites sont gratuites sur le Steve Irwin, le navire amiral de la flotte, amarré face à la capitainerie du port Hercule.


Le Steve Irwin à Monaco

L'arrivée au Port Hercule. Photo (c) Amaury van Hoorebeke
Le Steve Irwin est à Monaco, depuis le début d'après-midi du 20 juillet 2010.
Un bateau de pirate des temps modernes est à Monaco. Le navire néerlandais de Sea Shepherd continue son tour de Méditerranée. Dans la sensibilisation contre la chasse des baleines principalement effectuée par les Japonnais.

Cette saison l'organisation a perdu l'un de ses bateaux qui "attaquent" les baleiniers "comme des insectes". De jeunes adultes ayant signé une décharge de vie sont prêts à mourir pour ces attaques. Mais ce ne sont pas des kamikazes qui sèment la mort, bien au contraire ils peuvent donner la leur pour la vie des baleines. Que l'on aime ou n'aime pas leurs manières de faire, il faut reconnaitre qu'ils sont les seuls à être aussi loin dans les eaux australes lors de la migration des baleines, bien aux sud ouest de l'Australie.

Les Japonnais, pour des raisons scientifiques continuent à tuer des baleines et principalement pour les déguster dans les restaurants nippons.

Les scientifiques ont de plus en plus trouvé des substituts à la baleine dans les produits cosmétiques ou autres. Et la nouvelle génération nippone, faute d'avoir l'occasion de goûter la chaire du cétacé est sensible aux campagnes, ne désire plus en manger.

Une page culturelle nippone se tourne. Il n'y a que les anciens qui pleurent l'interdiction de la pêche commerciale des baleines. Que cette pénurie alimentaire nous serve de leçon car nous aussi Européens sommes proches de la dévastation d'espèces comme le thon rouge. Cyniquement la France a interdit la pêche du poisson tout en sachant que ces thoniers sont sous pavillon libyen donc hors de portée de l'interdiction française.

Bien trop de pêcheurs, agriculteurs et éleveurs pressés par la consommation, ne regardent qu'à moyen terme sans se soucier du futur. La nature n'a pas une production illimitée, il faut intégrer sa limite physique dans nos mœurs, c'est à nous humains de nous adapter car elle s'adaptera certainement à notre surconsommation mais les conséquences de notre milieu seront complètement chamboulées. Un biotope complètement différent qui nous occasionnerait bien plus de désagréments que de peine à se restreindre pour laisser la nature à son rythme de vie.

Bon vent à ces téméraires, que leurs messages soient bénéfiques et efficaces surtout pour les intéressés qui ont besoin de la vérité.

http://www.seashepherd.org








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