La CCDH dénonce les abus psychiatriques aux enfants

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Par C. Pereira (pour CCDH) Rédigé le 07/02/2014 (dernière modification le 04/02/2014)

Des centaines de membres de la Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme manifesteront le samedi 8 février de 13h30 à 15h30 dans les rues du centre-ville d'Angers contre l'ouverture d'un nouvel hôpital pédopsychiatrique dans la région. Des prospectus seront distribués afin de sensibiliser les habitants aux dangers des internements psychiatriques, et une pétition pourra être signée contre l'ouverture de l'établissement.


Le CESAME de Sainte Gemmes-sur-Loire a un projet de délocalisation du service infanto-juvénile sur le plateau des Capucins à Angers. Cet établissement de 7500 m2 verra le jour en mars 2014 et pourra accueillir des centaines d'enfants de 0-18 ans. Le projet est estimé à 15 millions d'euros.

De nos jours, les enfants sont de plus en plus soumis à des évaluations ainsi qu'à des traitements psychiatriques brutaux et dangereux dans des hôpitaux français : chambre d'isolement, camisole de force, électrochocs ou sismothérapie, injections de médicaments, etc.

En France, plus de 10.000 enfants et jeunes sont internés chaque année. Plus de 63.000 enfants prennent des antidépresseurs.

La Ritaline, souvent prescrite pour l'hyperactivité, peut entraîner des palpitations, des vertiges, convulsions, psychoses, état dépressif avec idées suicidaires et beaucoup d'autres effets secondaires, alors que cette drogue est autorisée à être prescrite à partir de 6 ans.

L'antidépresseur Prozac, par exemple, peut entraîner de nombreux effets secondaires comme des hallucinations, de l'anxiété, des délires, comas, maladies cardiaques, hémorragies, suicide, etc. Ce médicament est pourtant autorisé à être prescrit à des enfants dès l'âge de 8 ans.

La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme, crée en 1974 en France pour le respect des Droits de l'Homme en psychiatrie, reçoit chaque semaine de nombreuses plaintes et témoignages de familles victimes d'abus psychiatriques. Nombre d'entre elles ont perdu un enfant dans un hôpital psychiatrique, ou des suites de ses traitements lourds et barbares.

Pour plus d'informations, visitez le site de la CCDH en cliquant sur l'image.






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