La fermeture des bars à Alger


Par Rédigé le 01/03/2016 (dernière modification le 01/03/2016)

Alger, capitale économique et politique de l’Algérie, au lieu de s’ouvrir sur le monde, s’oriente vers la restriction de certaines libertés dans des espaces commerciaux publics qui ont fait le charme d’une ville moderne, attirante et accueillante.


La toison d'or, rue Didouche Mourad, Alger centre. Photo (c) Naima

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La rue Didouche Mourad est l’artère principale d’Alger "la blanche", la vitrine de la capitale avec ses bars-restaurants et terrasses. Les temps ont changé, ces espaces se rétrécissent chaque année comme une peau de chagrin. Cela a commencé avec la suppression des terrasses attenantes à ces établissements, maintenant c’est au tour des bars de connaitre le même sort. Selon plusieurs sources citant une étude de l’association des producteurs algériens de boissons (APAB), rien qu’à Alger, "66 débits de boissons et 74 bars et restaurants ont été fermés ces dernières années". En effet, la réglementation actuelle ne permet pas le renouvellement et la délivrance de licence de débit de boissons alcoolisées.

Alors que la rue Didouche Mourad comptait plus d’une quinzaine de bars-restaurants, actuellement, il n'en reste plus que deux, travaillant à porte fermée comme tous les autres débits de boissons alcoolisées en sursis, de la capitale. En effet, ces fermetures ont créé une situation inédite: le rush des consommateurs a entrainé une restriction d'entrée pour la clientèle, l’augmentation des prix la création de bars clandestins et la croissance des ventes dans les quelques magasins de détail de boissons alcoolisées à emporter.

La situation se complique pour les étrangers qui doivent se rendre dans les hôtels étoilés pour siroter une bière au prix fort.






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