La somnolence au volant

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Par Compress Audite Rédigé le 14/04/2011 (dernière modification le 14/04/2011)

Alors que de nombreux conducteurs s’interrogent sur les raisons pour lesquelles les contrats d’assurance automobile connaissent une augmentation depuis le début de l’année 2011 après un quinquennat de stagnation, le Baromètre Axa récemment publié apporte une série de réponses.


En effet, il en ressort que si l’assurance automobile augmente de la sorte depuis le début de l’année, c’est certainement partiellement en raison du comportement imprudent des automobilistes. L’assurance automobile est effectivement très nettement corrélée au montant des indemnisations que les compagnies d’assurance sont contraintes de délivrer à la suite de la survenance de divers accidents. En conséquence, il serait de bon aloi que les automobilistes comprennent que l’adoption d’un comportement rationnel sur les routes de France est de nature à accentuer la sécurité routière de manière globale mais également réduire les coûts de l’assurance automobile.
Or parmi les facteurs générateurs des accidents de la route, le septième Baromètre dévoile la problématique de la somnolence au volant. Il en ressort effectivement que les Français ne respectent pas les recommandations liées à la nécessité de réaliser des pauses régulières : "Alors que 72% des conducteurs estimaient en 2004 qu’il est dangereux de conduire sans s’arrêter pendant 4 à 5 heures d’affilée, ils ne sont plus que 65% aujourd’hui (-7 points). En pratique, ce comportement est en très forte croissance (+10 points), il est passé de 23% à 33% entre 2004 et 2011″. Dès lors, ce comportement illustrant une certaine imprudence comportementale est de nature à altérer l’attention au cours de la conduite et à générer des accidents plus importants tant en fréquence qu’en gravité. C’est pourquoi, ce rapport est très intéressant car il met en lumière toutes les lacunes inhérentes à la problématique du respect des consignes non réglementaires mais de bon sens. A ce propos et concernant les routiers, il est très difficile pour les forces de police de déterminer les pauses effectuées par des conducteurs dans le cadre d’un long trajet.

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