Le Commonwealth ferme les yeux sur les violations des droits humains commises au Sri Lanka

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Par J.N.B.L. Rédigé le 07/10/2013 (dernière modification le 06/10/2013)

Le bilan choquant du Sri Lanka en matière de droits humains devrait lui interdire d’accueillir un sommet important du Commonwealth en novembre ou de présider cette organisation, a déclaré Amnesty International avant la réunion cruciale des ministres des Affaires étrangères du Commonwealth.


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Le Groupe d'action ministériel du Commonwealth - composé de ministres des Affaires étrangères et du secrétaire général Kamalesh Sharma, qui se rassemblent pour évoquer les atteintes aux valeurs fondamentales du Commonwealth, notamment aux droits humains - s'est réuni à New York le 27 septembre.

"Cette réunion est une occasion pour le Commonwealth de véritablement montrer la voie à suivre sur le terrain des droits fondamentaux. Le silence de cette organisation sur la crise des droits humains au Sri Lanka jusqu’à présent est honteux, en particulier en ce qui concerne le déni persistant de justice pour les crimes passés et les attaques incessantes visant les défenseurs des droits humains et d’autres militants. Au lieu de laisser carte blanche au Sri Lanka pour perpétrer des violations des droits fondamentaux, les dirigeants du Commonwealth doivent soutenir les appels en faveur d’une enquête indépendante et internationale sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui auraient été commis, et condamner les représailles que la société civile continue à subir", a souligné Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.

La réunion du 27 septembre a eu lieu moins de deux mois avant le sommet des chefs de gouvernement des États du Commonwealth (CHOGM) à Colombo, à la suite duquel le Sri Lanka assurera la présidence du Commonwealth pendant deux ans.






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