Le regard décalé: journaliste, un métier à risque (suite)


Par Rédigé le 05/01/2014 (dernière modification le 05/01/2014)

L’Institut international de la presse (IPI, International Press Institute) a publié en fin d'année, les chiffres concernant le nombre de journalistes tués dans l’exercice de leur fonction.


Ecoutez un regard décalé journaliste 2.mp3  (238.95 Ko)

L'IPI promeut et protège la liberté de la presse et veille à l'amélioration des pratiques journalistiques. Bien que fondé en 1950, l'Institut dénombre les décès des journalistes seulement depuis 1997. Un besoin s'est-il fait sentir à compter de cette date? Toujours est-il que depuis 1997, 1358 professionnels de la presse ont été victimes de leurs bourreaux. En 2013, 117 journalistes ont été assassinés dans 28 pays différents. L'année dernière devient ainsi la deuxième année la plus meurtrière depuis que l'Institut international de la presse comptabilise le nombre de tués dans cette profession à risque. 2012 fut pour l'instant la plus terrible avec 132 assassinats de journalistes.

Sans surprise, la région qui reste la plus dangereuse est le Moyen-Orient avec 38 décès. 16 journalistes ont été tués en Syrie mais depuis le début du conflit, c'est un total de 24 professionnels des médias qui ont été assassinés. D'ailleurs, l'étude annuelle du Bureau américain des statistiques du travail (BLS) a fourni un palmarès des dix métiers les plus dangereux au monde et celui de journalistes en Syrie en fait parti au même titre que conducteurs d'autobus au Guatemala ou pilotes de lignes en Russie...
Les autres pays les plus meurtriers sont l’Irak, les Philippines, l’Inde, le Pakistan, la Somalie et le Brésil. Comme on peut le constater, la liste est variée et constituée de pays en guerre, mais aussi de démocraties.





Autres articles dans la même rubrique ou dossier: