Le silence des oiseaux


Par Rédigé le 18/05/2018 (dernière modification le 17/05/2018)

En France, ces 20 dernières années, environ un tiers des oiseaux ont arrêté de chanter. Cette disparition rapide et massive aura sans doute un effet notable sur notre écosystème, mais des solutions sont encore possibles pour contrer la désertification des habitants du ciel.


L'hirondelle de fenêtre peine de plus en plus à trouver des habitats pour nicher. Photo libre de droits.

Oiseaux.mp3  (491.02 Ko)

Le résultat des observations du CNRS et du Muséum National d’Histoire Naturelle est tombé en début 2018, et il n’est pas très réjouissant pour l’avenir. Passereaux, alouettes des champs, hirondelles, martinets et autres oiseaux emblématiques désertent peu à peu nos villes et campagnes. L’intensification de l’agriculture en est la principale cause à travers deux problématiques. D’une part la perte d’habitats de par la diminution des haies, des prairies et des murets pour faciliter la culture de grandes surfaces homogènes, d’autre part l’utilisation d’insecticides mais aussi d’engrais et pesticides qui éliminent les insectes, le garde-manger à ciel ouvert des oiseaux.

A l’échelle individuelle, il est possible de soutenir les volatiles tout au long de l’année. Nous pouvons, par exemple, les aider à passer l’hiver en déposant des graines et boules de graisses sur les balcons ou dans les jardins. Au printemps, il est possible de fixer des nichoirs pour pallier au manque d’habitats. Puis tout au long de l’été, le jardin devrait être le plus diversifié possible pour accueillir toute sorte d’insectes. Pour trouver des solutions plus individualisées, n’hésitez pas à contacter la Ligue de protection des oiseaux (LPO) la plus proche de chez vous.







Autres articles dans la même rubrique ou dossier: