Le ténor azuréen Pierrogeri fait revivre Luis Mariano


Par Lea Raso della Volta Rédigé le 23/01/2014 (dernière modification le 21/01/2014)

En 2014, le ténor Luis Mariano aurait fêté ses cent ans. Pour lui rendre un hommage, la commune d’Arcangues organise un concert, et un hommage musical au cimetière où il repose. Le ténor azuréen, Pierrogeri a été pressenti pour cette série d’événements.


Photo courtoisie (c) DR
Il a vu le jour à Saint-Jeannet, mais c’est à Saint-Paul de Vence que le ténor Pierrogeri a élu domicile. Depuis les années 80, il est la voix de Luis Mariano sur les scènes de l’hexagone, mais aussi au-delà des frontières, car il y a des endroits où la musique du ténor basque reste à jamais gravée dans les mémoires.

L’histoire de Pierrogeri débute à l’émission de Pascal Sevran, à la fin des années 80: "il m’a dit, tu es ténor léger, et ta voix convient parfaitement au répertoire de Luis Mariano", il n’en fallait sans doute pas plus pour le décider.
Dans la foulée, il est auditionné par Francis Lopez qui a signé toutes les opérettes de Luis Mariano est qui est très vite convaincu de tenir son nouveau ténor!

Opérettes et succès

Au début des années 90 Pierrogeri se lance dans les opérettes de Luis Mariano avec "Andalousie": "un genre musical que beaucoup jugent un brin suranné" explique-t-il néanmoins dès le début de nombreux amoureux du genre et de tous âges, se pressent à ses concerts. Pascal Sevran crée un "hommage à Luis" et voilà le ténor parti pour six cents représentations!
Catherine Lopez, qui prend la suite de son époux, décédé en 1995 en fait la vedette de son spectacle "Le tour du monde de Francis Lopez".

Le succès grandit au fil des représentations et Pierrogeri assume avec talent l’héritage du chanteur basque espagnol. Depuis quelques mois il étrenne un nouveau spectacle: "Il était une fois Luis Mariano". "Dans ce spectacle je raconte sa vie, mais sous forme de tableaux musicaux" souligne le ténor. Cette opérette qui dure deux heures sera interprétée pour la toute première fois à Nice le 6 février prochain au palais Acropolis, avec une nouvelle chorégraphie concoctée par Laurence Filippi de la troupe de Rheda, preuve qu’opérette et modernité font bon ménage!









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