Les Roms d’Europe réclament justice et protection

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Par J.N.B.L. Rédigé le 16/04/2014 (dernière modification le 15/04/2014)

Les États européens ne font pas barrage à la discrimination, à l’intimidation et aux violences envers les Roms, et parfois même les favorisent, a déclaré Amnesty International à l’occasion de la Journée internationale des Roms le 8 avril.


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"On constate une nette augmentation de la fréquence des violences contre les Roms en Europe ces dernières années. La réponse à ce phénomène très inquiétant est loin d’être satisfaisante. Il est inadmissible que dans notre Europe moderne des communautés roms vivent sous la menace constante des violences et des attaques s’apparentant à des pogroms. Trop souvent, les dirigeants européens cèdent aux préjugés qui alimentent les violences anti-Roms en leur collant l’étiquette d’antisociaux et d’indésirables. Tout en condamnant les exemples les plus flagrants de violences contre les Roms, les gouvernements rechignent à reconnaître l’ampleur du problème et se montrent peu réactifs lorsqu’il s’agit de les combattre. De son côté, l’Union européenne hésite à remettre en cause ses États membres au sujet de la discrimination systémique et criante dont sont victimes les Roms", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

Le rapport d’Amnesty International, intitulé "Nous réclamons justice. L'Europe doit protéger davantage les Roms contre les violences racistes", se penche sur les actes de violence et de harcèlement infligés aux Roms par des représentants de l’État et de simples citoyens en République tchèque, en France et en Grèce, illustrant les préoccupations de l’organisation dans toute l’Europe.







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