Lors de cette session, 26 nouveaux biens ont été retenus (21 culturels, 4 naturels et un mixte) dont les Mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan pour la France ou La route transisthmique coloniale du Panama entre autres. C’est la 55e inscription pour l'Allemagne et ces châteaux rejoignent sur la liste les cathédrales d’Aix-la-chapelle et Cologne ou l’Opéra des margraves de Bayreuth.
Il s’agit aussi du 11e site bavarois classé.
On pourrait s’étonner que ces célèbres châteaux n’aient pas été retenus plus tôt. Il faut cependant dire que l’idée de les inscrire sur la liste du Patrimoine mondial date de 1997. Les quatre sites ont été inscrits sur la liste allemande de propositions de classement en 2015. Le dossier a été terminé en 2023, et déposé l'année suivante.
Ces demeures exceptionnelles accueillent chaque année des millions de visiteurs. "L'inscription des châteaux sur la liste du patrimoine mondial est une reconnaissance exceptionnelle de ces lieux impressionnants" selon Maria Böhmer, présidente de la Commission allemande pour l'UNESCO. Quant à Markus Söder, ministre-président de Bavière, il a déclaré "Pour nos châteaux de conte de fées, le conte devient réalité : nous sommes au patrimoine mondial de l'Unesco". Il promet de "préserver ce patrimoine culturel et de le transmettre aux générations futures".
Pour Peter Seibert, l'un des responsables de l'Administration bavaroise des châteaux, jardins et lacs d'État dont le siège est à Munich au château de Nymphenburg "C'est une grande responsabilité" et il indique que ces demeures royales "sont devenues une image de la Bavière et de l'Allemagne à l'étranger".
Neuschwanstein, Linderhof, Herrenchiemsee et la maison royale de Schachen, situés au sud de l’Allemagne, dans les Alpes bavaroises, sont actuellement gérés par l’Administration bavaroise des châteaux, jardins et lacs d'État.
Neuschwanstein est le premier des châteaux imaginés par Louis II et c’était rapporte-t-on, son préféré, c’est d’ailleurs le plus visité actuellement. Plus de 200 pièces sur 6.000 m2, seules quinze d’entre elles sont aménagées. l’ensemble a demandé 2.465 tonnes de marbre de Salzbourg, 400.000 briques, 3.600 m3 de sable et 600 tonnes de ciment. Les pièces principales sont décorées de peintures murales s’inspirant des légendes germaniques et nordiques et des oeuvres du compositeur Richard Wagner pour lequel le monarque avait une immense admiration et pour qui il a dépensé des fortunes, il a financé entre autres la construction du Palais des Festivals à Bayreuth, le Festspielhaus. Par ailleurs, le château de Neuschwanstein a inspiré le château de la Belle au bois dormant au parc de Disneyland ouvert en 1955, à Anaheim, en Californie.
Herrenchiemsee, accessible par bateau, se trouve sur une île au milieu du lac de Chiemsee. C’est le fruit de l’admiration que Louis II éprouvait pour Versailles qu’il avait visité en 1874, lors de son second voyage en France, c’est une construction à la gloire de Louis XIV. Le palais commencé en 1878 ne sera jamais terminé. Les salles principales regorgent de porcelaines rares et de textiles. Le parc s’inspire aussi de celui de Versailles.
Linderhof. C’est le seul château que Louis II a vu terminé en 1878. C’est là qu’on trouve la célèbre grotte de Vénus, artificielle, inspirée par Tannhäuser, l’opéra de Wagner. Elle était pourvue de tout ce que la technique la plus avancée de l’époque pouvait offrir, la cascade et des effets lumineux étaient dus à une sorte de centrale électrique. L’architecte, Georg Dollmann, a été jusqu’à reconstituer des pièces qui avaient disparu de Versailles. Les salles principales regorgent de porcelaines rares et de textiles. Louis II a acquis le Pavillon mauresque de l'Exposition universelle de Paris de 1867 qu’il avait visitée en juillet. Le château, ravagé par un incendie en 1945, a été reconstruit à l'identique.
La maison royale de Schachen n’est pas vraiment un château, elle a plutôt l’aspect d’un grand chalet suisse en pin des Alpes, à 1.800m d’altitude dans un paysage grandiose. Louis II s’y rendait pour son anniversaire et sa fête le 25 août. A l’étage un salon turc à la décoration exubérante, dégage une atmosphère de contes des mille et une nuits, tout l’orient fantasmé.
Le gouvernement bavarois excédé par les dépenses extravagantes du roi, l’écarta du pouvoir. On le déclara fou et il fut interné au château de Berg au bord du lac de Starnberg dans la région des châteaux. Il mourut le lendemain, 13 juin 1886, noyé avec son psychiatre Bernhard von Gudden, dans des conditions mystérieuses.
Il avait 41 ans et régnait depuis le 10 mars 1864. Il a été inhumé dans l'église saint-Michel de Munich. Une croix au bord du lac et une chapelle votive rappellent cet épisode tragique.
Très vite, les châteaux furent ouverts au public. Devenus propriété de l'Etat libre de Bavière ils furent confiés à l'Administration bavaroise des châteaux, jardins et lacs d'État.
Il s’agit aussi du 11e site bavarois classé.
On pourrait s’étonner que ces célèbres châteaux n’aient pas été retenus plus tôt. Il faut cependant dire que l’idée de les inscrire sur la liste du Patrimoine mondial date de 1997. Les quatre sites ont été inscrits sur la liste allemande de propositions de classement en 2015. Le dossier a été terminé en 2023, et déposé l'année suivante.
Ces demeures exceptionnelles accueillent chaque année des millions de visiteurs. "L'inscription des châteaux sur la liste du patrimoine mondial est une reconnaissance exceptionnelle de ces lieux impressionnants" selon Maria Böhmer, présidente de la Commission allemande pour l'UNESCO. Quant à Markus Söder, ministre-président de Bavière, il a déclaré "Pour nos châteaux de conte de fées, le conte devient réalité : nous sommes au patrimoine mondial de l'Unesco". Il promet de "préserver ce patrimoine culturel et de le transmettre aux générations futures".
Pour Peter Seibert, l'un des responsables de l'Administration bavaroise des châteaux, jardins et lacs d'État dont le siège est à Munich au château de Nymphenburg "C'est une grande responsabilité" et il indique que ces demeures royales "sont devenues une image de la Bavière et de l'Allemagne à l'étranger".
Neuschwanstein, Linderhof, Herrenchiemsee et la maison royale de Schachen, situés au sud de l’Allemagne, dans les Alpes bavaroises, sont actuellement gérés par l’Administration bavaroise des châteaux, jardins et lacs d'État.
Neuschwanstein est le premier des châteaux imaginés par Louis II et c’était rapporte-t-on, son préféré, c’est d’ailleurs le plus visité actuellement. Plus de 200 pièces sur 6.000 m2, seules quinze d’entre elles sont aménagées. l’ensemble a demandé 2.465 tonnes de marbre de Salzbourg, 400.000 briques, 3.600 m3 de sable et 600 tonnes de ciment. Les pièces principales sont décorées de peintures murales s’inspirant des légendes germaniques et nordiques et des oeuvres du compositeur Richard Wagner pour lequel le monarque avait une immense admiration et pour qui il a dépensé des fortunes, il a financé entre autres la construction du Palais des Festivals à Bayreuth, le Festspielhaus. Par ailleurs, le château de Neuschwanstein a inspiré le château de la Belle au bois dormant au parc de Disneyland ouvert en 1955, à Anaheim, en Californie.
Herrenchiemsee, accessible par bateau, se trouve sur une île au milieu du lac de Chiemsee. C’est le fruit de l’admiration que Louis II éprouvait pour Versailles qu’il avait visité en 1874, lors de son second voyage en France, c’est une construction à la gloire de Louis XIV. Le palais commencé en 1878 ne sera jamais terminé. Les salles principales regorgent de porcelaines rares et de textiles. Le parc s’inspire aussi de celui de Versailles.
Linderhof. C’est le seul château que Louis II a vu terminé en 1878. C’est là qu’on trouve la célèbre grotte de Vénus, artificielle, inspirée par Tannhäuser, l’opéra de Wagner. Elle était pourvue de tout ce que la technique la plus avancée de l’époque pouvait offrir, la cascade et des effets lumineux étaient dus à une sorte de centrale électrique. L’architecte, Georg Dollmann, a été jusqu’à reconstituer des pièces qui avaient disparu de Versailles. Les salles principales regorgent de porcelaines rares et de textiles. Louis II a acquis le Pavillon mauresque de l'Exposition universelle de Paris de 1867 qu’il avait visitée en juillet. Le château, ravagé par un incendie en 1945, a été reconstruit à l'identique.
La maison royale de Schachen n’est pas vraiment un château, elle a plutôt l’aspect d’un grand chalet suisse en pin des Alpes, à 1.800m d’altitude dans un paysage grandiose. Louis II s’y rendait pour son anniversaire et sa fête le 25 août. A l’étage un salon turc à la décoration exubérante, dégage une atmosphère de contes des mille et une nuits, tout l’orient fantasmé.
Le gouvernement bavarois excédé par les dépenses extravagantes du roi, l’écarta du pouvoir. On le déclara fou et il fut interné au château de Berg au bord du lac de Starnberg dans la région des châteaux. Il mourut le lendemain, 13 juin 1886, noyé avec son psychiatre Bernhard von Gudden, dans des conditions mystérieuses.
Il avait 41 ans et régnait depuis le 10 mars 1864. Il a été inhumé dans l'église saint-Michel de Munich. Une croix au bord du lac et une chapelle votive rappellent cet épisode tragique.
Très vite, les châteaux furent ouverts au public. Devenus propriété de l'Etat libre de Bavière ils furent confiés à l'Administration bavaroise des châteaux, jardins et lacs d'État.