Les facettes de la politique


Par Adriana Radu Rédigé le 17/07/2012 (dernière modification le 14/07/2012)

Après des histoires tourmentées avec bien des personnes publiques de la Roumanie, les changements continuent avec la même énergie dans la vie de ce pays.


Photo (c) Adriana Trifan
On vient de changer les deux présidents du Sénat et de la Chambre des députés, Vasile Blaga et Roberta Anastase. La presse de l’étranger est tellement éblouie par ce changement dangereux, mais celui-ci a eu lieu après un vote démocratique, pas autrement. Le jour quand Roberta Anastase volait en face tout le monde en "faisant des erreurs" avec le numéro des votes dans le Parlement pour la loi des pensions, les publications de l’étranger ne voyaient pas cela, aussi? Il parait que bien des journaux de l’étranger voient seulement ce qu’il leur plaît en Roumanie, pas la réalité entière. Ici, on a eu assez des spécialistes externes et des leurs opinions superficielles. Malheureusement, les gens de la politique des derniers 6-7 années ne connaissent pas bien du tout les proverbes tellement intelligents du peuple roumain – je vais mentionner que deux, qu’on connait tous depuis notre enfance chez les grand-parents – “Cine sapa groapa altuia cade singur in ea“ et “Ce ţie nu-ti place altuia nu-i face“ qui veulent dire approximativement "qui creuse une fosse pour un autre, tombe lui-même dans la fosse" et "ce que tu n’aimes pas, ne fais pas à autrui".
Les nouveaux présidents sont Crin Antonescu et Valeriu Zgonea – ils seront testés eux-aussi en termes d’intelligence et droiture, les Roumains espèrent qu’ils seront plus honnêtes que ceux qui sont partis et qu’ils connaissent mieux les proverbes mentionnés.

Pour la presse étrangère qui pense qu’il s’agit de nazisme à Bucarest, je leur dis seulement qu’ils ne sont pas venus ici pour vivre même un mois avec le gouvernement des dernières années qui a tout fait pour étouffer le désir des gens honnêtes d’essayer de développer une affaire propre. Par exemple, conformément aux statistiques officielles, dans les années 2007-2010, plus de 28.000 petites entreprises et petites firmes ont fait faillite; pourquoi un gouvernement qui se qualifie très bon et qui a bien appris l’économie lors des années d’études, désirerait voir ses citoyens qui ont voté pour eux, faire la faillite dans leurs entreprises?

Le peuple de la Roumanie ont vécu et souffert ici à cause des impôts, des problèmes sociaux, de la mauvaise politique des ministres, des salaires et des pensions infimes, etc., mais pas la presse d’Amérique ou d’Allemagne ou de n’importe quel autre pays. Il est l’heure que les citoyens regagnent tout ce qui leur a été pris, tout spécialement le droit de vivre heureux dans leur pays, pas d'être un "chien ambulant" en Europe.

Roumanie.mp3  (219.72 Ko)






Autres articles dans la même rubrique ou dossier: