Les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique restent soutenus malgré la récession mondiale


Par M.F. Rédigé le 03/06/2010 (dernière modification le 03/06/2010)

Milwaukee (États-Unis), le 3 juin 2010 – Malgré la récession mondiale, les niveaux d’investissement dans le domaine de l’efficacité énergétique restent soutenus selon le dernier indicateur d’efficacité énergétique (EEI) publié ce jour par Johnson Controls (Indice NYSE : JCI), leader mondial en solutions d’efficacité énergétique et de performance opérationnelle des bâtiments.


En Inde et en Chine, les décideurs s’intéressent de près aux problématiques de maîtrise de l’énergie

L’indicateur EEI est obtenu au moyen d’une enquête menée auprès de plus de 2800 cadres et décideurs en charge des politiques d’investissements et de la gestion énergétique de bâtiments à usage commercial. Selon les résultats de l’enquête, 56 % des responsables interrogés affirment avoir maintenu ou renforcé leurs investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique au cours des 12 derniers mois. L’analyse des résultats par zone géographique révèle que la Chine est la première à avoir maintenu ou renforcé ses investissements dans ce domaine (58 %), suivie des États-Unis (46 %), de l’Europe (45 %) et de l’Inde (40 %).

« Les résultats de cette enquête reflètent l’importance croissante que les décideurs d’entreprise accordent à l’efficacité énergétique des bâtiments, et ce dans une double optique d’économie et de développement durable », souligne Dave Myers, président du pôle Building Efficiency chez Johnson Controls. « Nous poursuivons notre collaboration avec nos clients, guidés par un seul et même objectif : leur donner les moyens de répondre à leurs impératifs, d’obtenir des résultats tangibles et d’atteindre les objectifs visés. »

Dans tous les pays étudiés, la maîtrise de l’énergie est considérée comme une priorité absolue – tout du moins par 92 % des décideurs interrogés. En Inde (85 %) et en Chine (80 %) notamment, les responsables interrogés ont tendance à juger la maîtrise de l’énergie très voire extrêmement importante – marquant ainsi leur différence vis-à-vis de leurs homologues européens (55 %) et nord-américains (53 %).

« Malgré la récession, les décideurs ont fait de l’efficacité énergétique une priorité pour 2010, en particulier en Inde ou en Chine », note Clay Nesler, vice-président du pôle Global Energy & Sustainability chez Johnson Controls. « Il est encourageant de constater que les retombées financières et écologiques des investissements réalisés dans le domaine de l’efficacité énergétique sont reconnues partout dans le monde. »

L’EEI opère un suivi des priorités, des pratiques et des programmes d’investissement mis en œuvre dans le domaine de la maîtrise de l’énergie par les décideurs en charge de l’administration des bâtiments à usage commercial et de leur consommation énergétique. Johnson Controls conduit cette enquête en Amérique du Nord depuis quatre ans. Pour la première fois cette année, la société lui a conféré une dimension mondiale en la réalisant en Allemagne, au Canada, en Chine, en Espagne, aux États-Unis, en France, en Inde, en Italie, en Pologne et au Royaume-Uni.

Si les motivations varient d’un pays à l’autre, les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique se justifient avant tout pour des raisons économiques : 97 % des responsables interrogés estiment en effet ce facteur important. « Il n’est guère surprenant que les décideurs du monde entier recherchent des moyens responsables de réduire leur facture énergétique. D’après cette enquête, les décideurs s’attendent en moyenne à une hausse de 9 % des tarifs de l’énergie dans l’année à venir », précise M. Nesler. Ils sont 88 % à être convaincus que les tarifs de l’énergie augmenteront en Chine, contre 79 % en Inde, 68 % en Europe et 64 % en Amérique du Nord.

Après le facteur coût, la réduction des émissions de gaz à effet de serre (74 %) est le deuxième élément motivant les investissements en matière d’efficacité énergétique toutes régions confondues, hormis en Amérique du Nord, où il semble plus important de cultiver son image publique (63 %) et de tirer parti des mesures d’incitation mises en place par les pouvoirs publics ou les réseaux d’énergie (62 %).

« À la différence d’autres régions du monde, la législation en vigueur fait également partie des trois premiers facteurs de motivation en Europe. Ce qui est, à notre avis, révélateur de l’avance législative acquise par les pays européens dans le domaine de l’énergie et du climat – et ce, par rapport à d’autres pays où les perspectives de voir apparaître un cadre contraignant demeurent encore incertaines », conclut M. Nesler.

À l’échelon mondial, 63 % des décideurs interrogés envisagent de réaliser des dépenses d’investissement et 70 % des dépenses d’exploitation dans des programmes d’efficacité énergétique au cours des 12 prochains mois. Ils sont 85 % à ériger l’efficacité énergétique en priorité dans leurs projets de construction et de modernisation.

Les résultats de l’enquête mondiale EEI seront présentés ce jour dans le cadre d’une webconférence en anglais à partir de 17 heures (heure de Paris). Pour y assister, inscrivez-vous en cliquant ici.





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