Madame SARKOZY attendue au Sud Kivu.


Par Lech Walassa Mulondani Rédigé le 17/03/2009 (dernière modification le 18/03/2009)

L’épouse du président français madame CARLA BRUNI SARKOZY est attendue au Sud Kivu, Est de la RD Congo, le 26 mars 2009.


Selon le chef de bureau du PNUD à Bukavu, madame SARKOZY vient dans le cadre de la Fondation Internationale pour la lutte contre la Tuberculose et le VIH SIDA dont elle est, par ailleurs, la présidente. Le chef du PNUD à Bukavu M Michel DUBOIS a annoncé le week-end dernier au gouverneur de province du Sud Kivu Louis Léonce MUDERHWA que madame SARKOZY se rendra dans le territoire de Walungu, 50 kilomètres au sud-ouest de Bukavu, pour visiter les réalisations du Programme des Nations Unies pour le Développement et ses partenaires locaux dans la lutte contre la tuberculose et les autres maladies infectieuses. M Dubois a ajouté que la Première Dame de France sera accompagnée par une grande délégation des Nations Unies et des bailleurs multilatéraux. La durée du séjour de Carla Bruni SARKOZY n’a pas été indiquée mais des sources dignes de foi parlent d’une visite éclair. Madame Sarkozy vient nous encourager dans nos efforts visant à réduire ou à éradiquer certaines maladies qui tuent de nombreuses personnes chaque année alors qu’elles sont curables, a indiqué le chef du PNUD Bukavu. Cette visite organisée par le PNUD intervient au moment où la population congolaise a encore frais dans sa mémoire, les déclarations du président français M SARKOZY sur le Congo et ses immenses richesses. Ces propos ont suscité une véritable levée des boucliers dans le chef des politiques congolais tant à Kinshasa que dans les provinces. Le président SARKOZY avait, en effet, lors de la présentation des vœux au corps diplomatique à Paris début 2009, fait état du partage des ressources de la RD Congo avec ses voisins comme solution aux conflits armés qui déchirent la région des Grands Lacs africains.

Le territoire de Walungu a vécu ces dernières années des moments difficiles avec des enlèvements, des viols, des massacres des déplacements des populations par des bandes armées nationales et étrangères dont les combattants hutu rwandais qui comptent dans leurs rangs des personnes suspectées d’avoir pris part au génocide rwandais de 1994.






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