Mamma mia, les retrouvailles


Par Rédigé le 08/09/2018 (dernière modification le 07/09/2018)

Mêmes lieux, mêmes personnages. Le film commence avec un premier plan sur une carte postale. Celle de l’Hôtel Bella Donna que Sophie - la fille de Donna, la protagoniste - va inaugurer le jour de l'anniversaire de la mort de sa mère. Il s’agit d’une invitation. Une invitation qui fait remonter à la surface bien de souvenirs.


Mamma mia.mp3  (1.51 Mo)

Une invitation au voyage pour la jeune Donna qui en 1979, fraîchement diplômée, part courir le monde en quête d’émotions. "Je veux avoir de souvenirs" s’exclame-t-elle. C’est bel et bien une évocation du passé de la jeune femme qui débarqua sur l’île grecque de Kalokairi après une brève escale à Paris.

Cette deuxième version du film nous explique comment tout a commencé. "La vie est courte et le monde est grand" explique-t-elle. Après avoir salué ses professeurs, elle part à la découverte de la capitale française où elle rencontre Harry. Hugh Skinner joue ici le rôle de Colin Firth qui n’apparaîtra qu’au beau milieu de l’histoire au même temps que Stellan Skarsgerd, Bill Kurt dont Josh Dylan joue le rôle de la deuxième rencontre de Donna sur l’île. Mais le grand amour doit encore arriver. C’est Sam, Jeremy Irvine, jeune architecte en quête d’aventure dont la jeune femme tombe véritablement amoureuse. Malheureusement, elle découvre qu’il est déjà engagé. Pierce Brosnan incarne donc cette passion avortée de laquelle naîtra Sophie. Amanda Seifried se retrouve dans le portrait de sa mère - Meryl Streep dont Lily James incarne la jeunesse. Le réalisateur Ol Parker excelle dans cet aller retour entre présent et passé qui se nouent parfaitement après dix ans d’absence. Fidèle à la première version, ces retrouvailles ne sont autre qu’un éternel bain de jouvence vers un ailleurs que Sophie a ramené au présent.

L’arrivée sur l’île de deux meilleures amies de Donna - Rosie (Julie Walters) et Tanya (Christine Baransky) - pour l’inauguration de l’Hôtel Bella Donna est l’occasion de revenir aussi sur les relations des trois jeunes femmes. La présence de Pierce Brosnan, l’un des trois pères de Sophie, est rassurante et marque un point à partir de la première version qui se terminait sur l’autel avec le mariage de la jeune fille de Donna. Donna qui est constamment évoquée et que l’on attend…

Elle est derrière chaque mot et chaque chanson : "Mamma mia", "Dancing queen", "I have a dream", "The winner takes it all"… L’apparition de Meryl Streep à la fin comme une vision à l’église pour le baptême de son petit-fils alimente le suspense tout au long du film. Un film où le "happy end" est assuré avec la réconciliation de Sophie et Sky. Et la présence de Cher - la grand-mère tant haïe - qui retrouve Andy Garcia, Fernando. "Fernando", un tube revisité par ce couple mythique qui nous offre une dernière danse passionnée à la lumière de la lune de Kalokairi.







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