Maroc: harcèlement d’un journaliste

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Par J.N.B.L. Rédigé le 17/08/2015 (dernière modification le 17/08/2015)

Les autorités marocaines doivent lever les obstacles administratifs qui empêchent un journaliste et satiriste au franc parler, Ali Lmrabet, de lancer une nouvelle publication, ont déclaré Human Rights Watch et Amnesty International.


Maroc harcelement journaliste  (152.25 Ko)

Le 24 juin 2015, Ali Lmrabet a entamé une grève de la faim devant le siège des Nations unies, à Genève, après que la municipalité de Tétouan a refusé de lui remettre un certificat de résidence, document indispensable au renouvellement de ses papiers d’identité et à l’enregistrement de l’hebdomadaire qu’il prévoit de lancer. Le 28 juillet, le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad a expliqué la procédure que devait suivre le journaliste, actuellement en Europe, pour obtenir "légalement" un certificat de résidence au Maroc. Il a donc cessé sa grève de la faim.

Au regard du Code de la presse marocain, aucune autorisation n’est requise pour lancer une publication, mais certaines conditions sont à respecter, notamment être résident au Maroc et communiquer aux autorités des informations telles que l’adresse du directeur et des rédacteurs de la publication.

"Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’Ali Lmrabet pouvait obtenir ses papiers en suivant la même procédure que n’importe quel autre citoyen. Nous allons le prendre au mot - même si on a emprisonné cet homme en raison de ses écrits, qu’on lui a interdit d’exercer sa profession et, plus récemment, qu’on a refusé de lui remettre les documents officiels dont il avait besoin pour enregistrer son magazine", a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.








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