Papouasie-Nouvelle-Guinée: Justice doit être rendue à une jeune femme brûlée vive

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Par J.N.B.L. Rédigé le 13/02/2014 (dernière modification le 12/02/2014)

Le fait que les autorités de Papouasie-Nouvelle-Guinée n’aient toujours pas traduit en justice les assassins d’une femme brûlée vive souligne leur incapacité à traiter les affaires d’agressions liées à la "sorcellerie", a déclaré Amnesty International à l’occasion du premier anniversaire de la mort de cette femme.


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Kepari Leniata, 20 ans, a été dévêtue, ligotée, aspergée d’essence et brûlée vive par la famille d’un jeune garçon mort de maladie dans la ville de Mount Hagen. Les agresseurs accusaient la jeune femme d’avoir provoqué la mort de cet enfant en faisant usage de sorcellerie.

"Un an après que l’assassinat de Kepari a fait la une de la presse internationale, il est scandaleux que les responsables des tortures qu’elle a subies et de sa mort n’aient toujours pas été traduits en justice", a déclaré Kate Schuetze, chercheuse sur la région du Pacifique à Amnesty International.






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