Pays de premier asile: quelle politique face à la crise?


Par Rédigé le 11/11/2015 (dernière modification le 09/11/2015)

C’est sans doute l’une des plus grande crise migratoire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis le début de l'année, selon l'agence Frontex, plus de 800.000 personnes seraient entrées dans une Union européenne dépassée par les évènements. Si les regards sont tournés vers les frontières extérieures, qu’en est-il de la situation dans les pays de premier asile?


Des réfugiés syriens dans le camp de Zaatari en Jordanie. Photo (c) Russell Watkins / Department for International Development

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Le Liban, la Turquie, la Jordanie. Tous aujourd’hui accueillent plusieurs centaines de milliers de réfugiés, pour la plupart syriens. Au Liban, près de la moitié de la population est aujourd'hui immigrée. En Turquie, ils sont près de deux millions a avoir fui les bombardements. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés rappelle la nécessité d'avoir une action forte dans ces pays. Lutter contre les passeurs, proposer une aide afin de faciliter les demandes de droit d'asile sont des enjeux forts pour le HCR.

Mais face à l'urgence, les financements se font discrets. Le HCR a mobilisé des fonds importants, notamment auprès des États-Unis et de l'Europe. Mais les sommes perçues ne correspondent pas aux promesses annoncées. L'aide allouée pour ces pays s'élèverait à 41% seulement des besoins.

La situation au Moyen-Orient ne tendant pas à s'améliorer de façon significative à court et à moyen terme (5 millions de Syriens ont fui le pays), la question de l’intégration de ces réfugiés est également posée. Des points qui sont abordés lors du sommet européen, les 11 et 12 novembre 2015.







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