C’est devant une assistance nombreuse dans laquelle on reconnaissait Bernard Mille, président de l'Académie et Jacques Maleyran, président des Amis de l'Académie ainsi que d’anciens lauréats que s’est déroulée la cérémonie. 38 ouvrages étaient en lice et le jury en a retenu deux. Ses félicitations sont allées aux deux lauréats, Sophie Doudet pour "À l’ombre de la peste et de la guerre selon Georges de La Tour" et Pierre Fiastre pour "L'argent du sucre".
Ensuite, les assistants se sont retrouvés pour un cocktail avec les lauréats.
Sophie Doucet est agrégée de Lettres modernes, diplômée de philosophie et titulaire d’un DEA traitant de l’influence de la philosophie de Nietzsche sur l’œuvre et la pensée d’André Malraux. Sa thèse a porté sur “Le discours esthétique d’André Malraux". Elle a été commissaire de l’exposition du centenaire d’Albert Camus à Aix-en-Provence et est responsable de la publication de la correspondance Camus-Malraux dans la collection de la NRF chez Gallimard. Depuis 2001 Sophie Doucet enseigne à Sciences Po Aix où elle est coordinateur des cours de culture générale et directeur du master Politique culturelle et mécénat, Par ailleurs, elle collabore au magazine de culture générale l’Éléphant et est l’auteur de dossiers scolaires pour accompagner la lecture des œuvres de Camus, Malraux et Duras aux éditions Folio Gallimard.
Sophie Doudet a publié récemment "À l’ombre de la peste et de la guerre selon Georges de La Tour", aux Ateliers Henry Dougier. Dans cet ouvrage qui mêle récit romanesque et enquête historique, elle raconte l'histoire du tableau "Le tricheur à l'as de carreau" du grand peintre lorrain Georges de La Tour, 14 mars 1593-30 janvier 1652. On en sait très peu sur son oeuvre et sa vie ; célèbre de son vivant, il tomba dans l’oubli avant de connaître à nouveau la gloire au début du XXe siècle. Deux hommes et une femme disputent une partie de cartes pendant qu'une servante leur sert du vin. Trois complices trompent un innocent. Pour faire parler la toile du maître et éclairer ses mystères, il faut chercher la vérité du côté du rêve. Que signifient ces regards complices et cet énigmatique jeu de mains ? Quel drame se noue sous nos yeux entre les personnages du tableau ?
Utilisant le peu qu'on connaît de la vie et de l'œuvre de Georges de La Tour, Sophie Doudet a dû imaginer le reste et c'est passionnant.
Pierre Fiastre a été récompensé pour "L’argent du sucre" paru en mai 2024 aux Éditions The Melmac Cat, collection Esprit noir. Ce Marseillais, diplômé de Polytechnique, ingénieur et architecte, a été à l’origine de la création d’Euroméditerranée et depuis 2016 il a oeuvré à la reconversion de la Villa Méditerranée, laquelle est devenue une reconstitution de la Grotte Cosquer.
Par ailleurs, il écrit et parmi ses publications on note un livre de photos, "Contraste à l’italienne", un premier roman policier "Emma sortit à cinq heures" en 2021, puis "Poker et entreprise" la même année, "Quand la grotte Cosquer sort de l’eau" en 2022 et "L’invention d’Euroméditerranée" en 2023.
L’histoire de "L’argent du sucre" se déroule en Provence au cours des années 80. Le héros, François Castaing, est psychiatre dans une maison de repos que fréquentent de curieux patients et des médecins qui ne le sont pas moins. Y est accueillie une jeune pensionnaire, riche héritière devenue amnésique après son enlèvement qui n’a pas manqué de défrayer la chronique. Notre psychiatre essaie de lui faire retrouver la mémoire, il doit mener une enquête qui l’entraîne dans une folle équipée avec deux femmes séduisantes. Les événements se retournent contre lui et il est tour à tour successivement accusé de meurtre, d’enlèvement, de hold-up, de détournement et de vol de voiture, de déraillement de tramway et d’incendie. Cette enquête l’entraîne même dans une secte adepte de la cucurbitologie. C’est, on ne peut qu’en convenir, un récit haletant et drôle de 206 pages. Laissez-vous succomber à son charme.
Ensuite, les assistants se sont retrouvés pour un cocktail avec les lauréats.
Sophie Doucet est agrégée de Lettres modernes, diplômée de philosophie et titulaire d’un DEA traitant de l’influence de la philosophie de Nietzsche sur l’œuvre et la pensée d’André Malraux. Sa thèse a porté sur “Le discours esthétique d’André Malraux". Elle a été commissaire de l’exposition du centenaire d’Albert Camus à Aix-en-Provence et est responsable de la publication de la correspondance Camus-Malraux dans la collection de la NRF chez Gallimard. Depuis 2001 Sophie Doucet enseigne à Sciences Po Aix où elle est coordinateur des cours de culture générale et directeur du master Politique culturelle et mécénat, Par ailleurs, elle collabore au magazine de culture générale l’Éléphant et est l’auteur de dossiers scolaires pour accompagner la lecture des œuvres de Camus, Malraux et Duras aux éditions Folio Gallimard.
Sophie Doudet a publié récemment "À l’ombre de la peste et de la guerre selon Georges de La Tour", aux Ateliers Henry Dougier. Dans cet ouvrage qui mêle récit romanesque et enquête historique, elle raconte l'histoire du tableau "Le tricheur à l'as de carreau" du grand peintre lorrain Georges de La Tour, 14 mars 1593-30 janvier 1652. On en sait très peu sur son oeuvre et sa vie ; célèbre de son vivant, il tomba dans l’oubli avant de connaître à nouveau la gloire au début du XXe siècle. Deux hommes et une femme disputent une partie de cartes pendant qu'une servante leur sert du vin. Trois complices trompent un innocent. Pour faire parler la toile du maître et éclairer ses mystères, il faut chercher la vérité du côté du rêve. Que signifient ces regards complices et cet énigmatique jeu de mains ? Quel drame se noue sous nos yeux entre les personnages du tableau ?
Utilisant le peu qu'on connaît de la vie et de l'œuvre de Georges de La Tour, Sophie Doudet a dû imaginer le reste et c'est passionnant.
Pierre Fiastre a été récompensé pour "L’argent du sucre" paru en mai 2024 aux Éditions The Melmac Cat, collection Esprit noir. Ce Marseillais, diplômé de Polytechnique, ingénieur et architecte, a été à l’origine de la création d’Euroméditerranée et depuis 2016 il a oeuvré à la reconversion de la Villa Méditerranée, laquelle est devenue une reconstitution de la Grotte Cosquer.
Par ailleurs, il écrit et parmi ses publications on note un livre de photos, "Contraste à l’italienne", un premier roman policier "Emma sortit à cinq heures" en 2021, puis "Poker et entreprise" la même année, "Quand la grotte Cosquer sort de l’eau" en 2022 et "L’invention d’Euroméditerranée" en 2023.
L’histoire de "L’argent du sucre" se déroule en Provence au cours des années 80. Le héros, François Castaing, est psychiatre dans une maison de repos que fréquentent de curieux patients et des médecins qui ne le sont pas moins. Y est accueillie une jeune pensionnaire, riche héritière devenue amnésique après son enlèvement qui n’a pas manqué de défrayer la chronique. Notre psychiatre essaie de lui faire retrouver la mémoire, il doit mener une enquête qui l’entraîne dans une folle équipée avec deux femmes séduisantes. Les événements se retournent contre lui et il est tour à tour successivement accusé de meurtre, d’enlèvement, de hold-up, de détournement et de vol de voiture, de déraillement de tramway et d’incendie. Cette enquête l’entraîne même dans une secte adepte de la cucurbitologie. C’est, on ne peut qu’en convenir, un récit haletant et drôle de 206 pages. Laissez-vous succomber à son charme.