Responsabilité sociétale des entreprises

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Par J.N.B.L. Rédigé le 08/05/2015 (dernière modification le 07/05/2015)

Plus des trois quarts des entreprises américaines étudiées ne respectent pas les obligations de la loi historique sur les minerais provenant de zones de conflit.


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Près de 80% des sociétés cotées en bourse aux États-Unis dont les rapports ont été analysés par Amnesty International et Global Witness ne vérifient pas correctement si leurs produits contiennent des minerais provenant de zones de conflit en Afrique centrale et ne donnent pas d'informations suffisantes à ce sujet, révèle un rapport publié par les deux organisations de défense des droits humains.

Ce rapport, intitulé "Une mine de transparence?", analyse 100 rapports sur les minerais en provenance de zones de conflit établis par des entreprises telles que Apple, Boeing et Tiffany & Co au titre de l'article 1502 de la loi Dodd-Frank, ou loi relative aux minerais provenant de zones de conflit. Les conclusions de ce rapport dénoncent des lacunes inquiétantes dans la transparence dont font preuve les entreprises aux États-Unis.

En vertu de la loi Dodd-Frank, plus d'un millier d'entreprises cotées en bourse aux États-Unis susceptibles de s'approvisionner en minerais provenant d'Afrique centrale ont remis en 2014 un rapport à la Securities and Exchange Commission (SEC), l'autorité américaine de contrôle des marchés. C'était la première année qu'elles avaient l'obligation légale de produire un tel rapport.







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