SIEKOUANOU ITEBE KOTCHAP Joseph Marie : "Le nom à lui seul constitue toute une histoire"


Par Joseph Etoaa Rédigé le 25/08/2010 (dernière modification le 20/09/2010)

Joseph Marie SIEKOUANOU est né le 3 août 1968 à Bafang dans la région de l’ouest du Cameroun. Fils de KOTCHAP Jean Pierre et de KOTCHAP Jeanne, il est titulaire d’une licence conjointe de philosophie-psychologie-sociologie-anthropologie et d’un D.E.A. en philosophie (Mémoire sur l’applicabilité des exigences épistémologiques sur les sciences dites humaines) obtenu à l’université de Yaoundé I. Il entrera en 1995 à l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé ou il en sortira 2 ans plus tard titulaire du diplôme de Professeur de philosophie des Lycées d’Enseignement Général.


SIEKOUANOU ITEBE KOTCHAP Joseph Marie (Photo Joseph ETOAA)
Marié père de 5 enfants, SIEKOUANOU est un acteur très actif du monde associatif, spécialiste et membre fondateur du Centre des Cultures et Traditions (CECULTRA).Homme affable, il a horreur de ce qu’il appel l’humanisme dérapant.
"S’il y a une chose que je n’aime pas dans la vie c’est le manque d’humanisme chez les humains.
Très peu d’hommes s’humanisent vraiment c’est-à-dire agissent pour l’intérêt unique des hommes. La grande majorité se sert de toute l’ingéniosité de la connaissance pour plutôt abrutir l’humain, détruire l’humanité et faire honte à la race humaine.
Au nom de la connaissance et de nos égoïsmes, nous nous fabriquons nous-mêmes nos trappes dans l’existence. Et nous nous y enfermons, qui par les principes des traditions, qui par la passion pour un être ou pour un objet, qui par le nom d’un pays ou les couleurs de son drapeau, qui par les lois de la science, qui par la course à l’argent ou à la fortune, qui par le pouvoir, qui par sa foi en un dieu ou en un diable. Bref, tout donne l’impression que les hommes ne se battent que pour ne pas être libre en déclarant absurdement qu’ils font un combat de liberté. Pour ma part, l’homme devrait être libre au vrai sens du terme c’est-à-dire loin de tout principe contraignant autre que ce qui fait de nous des humains. Par exemple se sentir citoyen. Oui ? Mais citoyen du monde et non d’un pays ou d’une race ou d’une tribu. Nous avons pour seul défit à mon avis devenir humain pour l’humain. Ceci signifie se mettre sur le chemin qui s’élève vers Dieu. Ceci voudrait dire à la fin se battre durant toute son l’existence pour devenir Dieu, non pas pour son trône et son pouvoir mais par la copie du Bien Parfait qu’il est. C’est un défit pour tout le monde, c’est mon défit à moi".





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