SPORT - Le football burundais risque de rester longtemps dans un coma


Par Gustave Munezero Rédigé le 17/06/2009 (dernière modification le 15/06/2009)

Le football burundais n’a plus les même considération d’il y a 20ans sur le classement de la FIFA. Nous nous ne pouvons pas oublier le match Burundi - Cameroun où l’équipe de Canon de Yaoundé (un des équipes les plus favorites de l’Afrique) s’est vue humiliée par les jeunes joueurs de l’équipe Vital’o FC (champion de la Fédération du Football du Burundi 2008).


Cela s’explique par pas mal de motif dont la fuite des jeunes footballeurs vers les équipes des autres pays de la sous région (Rwanda et Tanzanie) où ils trouvent une rémunération meilleure que celle reçue dans les équipes d’ici. C’est aussi les joueurs professionnels qui évoluent en Europe préfèrant changer de nationalité pour des raisons de désintéressement de leur pays.

Ce véritable brûlot au vitriol contre Mme Lydia Nsekera, qui est à la tête de la FFB - dont les amateurs (comités du redressement du Football au Burundi) se sont procurés tardivement une copie que nous publions néanmoins en intégralité - a été envoyé au président de la République Pierre Nkurunziza, grand amateur de football, son passe-temps favori.
« Aucun sportif de ce nom ne saurait rester insensible aux mauvaises prestations de nos équipes représentatives, nos équipes nationales, les équipes championnes et vice championnes dans les compétitions internationales. Seule l’équipe des Cadets a su tirer son épingle du jeu dans la compétition de la CECAFA. Il est loin le temps où aucune équipe ne pouvait battre les Burundais sur la pelouse du Stade Prince Louis RWAGASORE », écrivent les les membres du comité.
Selon les auteurs du texte, « Les équipes fédérales qui ont dirigés le football depuis l’arrivée de la manne de la FIFA n’ont pas brillé par une bonne gestion administrative et financière ».
Depuis l’arrivée de Mme Lydia Nsekera à la tête de la FFB, « l’espoir mis en elle, parce que c’était une femme, s’est vite éteint lorsque la corruption, les intimidations, les menaces, bref la dictature, ont caractérisé la gestion de la FFB », accusent-ils. Le "Groupe d’initiative pour le redressement du football burundais" dit assister actuellement à « un niveau du football le plus bas de l’histoire du Burundi, une corruption généralisée aux niveaux des clubs, des associations, initiée et couverte par l’équipe dirigeante de la FFB, des relations déplorables entre la FFB et le Ministère de tutelle qui s’étalent même dans les journaux ! », avant de présenter les divers appuis financiers que la FFB reçoit depuis bientôt dix ans.

Entretemps les jeunes croupissent alors que le nécessaire est au complet - là nous faisons allusion aux talents de ces jeunes. Espérons les choses vont se mettre en place pour voir encore les Burundais dans les grandes compétitions comme la CAN et pourquoi pas le coupe du monde !


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