Syrie: Les responsables des pertes civiles

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Par J.N.B.L. Rédigé le 26/07/2012 (dernière modification le 25/07/2012)

Les forces syriennes et les groupes armés syriens seront tenus pénalement responsables des pertes civiles.


"En donnant l'ordre de dégager les rues de Damas, les autorités syriennes ne sauraient donner le feu vert au bombardement légal de quartiers d'habitation", a déclaré Amnesty International le 20 juillet 2012.

"On assiste à une multiplication des ordres donnés aux civils de quitter les zones urbaines, ce qui fait craindre que les autorités ne s'apprêtent à lancer des assauts avec une intensité redoublée contre certains quartiers. Le fait que l'ordre ait été donné ne veut pas dire que la zone a vraiment été évacuée, et des civils de plus en plus nombreux pourraient se trouver sous le feu des attaques", a indiqué Donatella Rovera, la principale conseillère d'Amnesty International en matière de réactions aux crises.

Les forces armées syriennes et les membres des groupes armés d'opposition, tels que l'Armée syrienne libre, pourront être tenus pénalement responsables, s'ils n'assurent pas la protection de la population civile prise au piège de ce conflit et en butte aux homicides illégaux qui en découlent.
Au fur et à mesure que les opposants au régime s'équipent en armes et armements, de plus en plus de civils sont exposés, car les combats redoublent d'intensité dans les zones urbaines à forte densité de population.

"L'accès croissant aux armes lourdes dont bénéficie l'opposition va de pair avec une responsabilité accrue. La sécurité des civils ne doit jamais être pensée comme secondaire et les deux parties doivent reconnaître le risque accru si les combats se déploient vers des zones civiles. Les membres de l'opposition ne sont pas plus exonérés de ces responsabilités que les forces du gouvernement",
a estimé Donatella Rovera.

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