Ukraine: Violences policières, malgré la grâce accordée aux manifestants

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Par J.N.B.L. Rédigé le 29/12/2013 (dernière modification le 28/12/2013)

Les violations des droits humains perpétrées contre les manifestants pacifiques lors des rassemblements qui secouent l’Ukraine depuis un mois doivent faire l’objet d’investigations approfondies, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 23 décembre. L’organisation craint que l’amnistie générale accordée aux manifestants arrêtés dans le cadre du mouvement ne serve en fait à détourner l’attention des violences commises par les forces de police.


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Le rapport intitulé "EuroMaydan: Human rights violations during protests in Ukraine" passe en revue les violations commises dans le cadre des efforts du gouvernement pour réfréner le droit à la liberté de réunion depuis un mois. Il dresse la liste des recours excessifs à la force qui sont le fait des responsables de l’application des lois, des procès iniques et des actes de harcèlement contre les personnes qui se sont plaintes des brutalités subies.

"Si les personnes accusées d’infractions pénales et administratives lors des manifestations ont été graciées, cela ne dispense pas les autorités ukrainiennes de leur responsabilité pour les atteintes aux droits humains commises depuis un mois. Les gouvernements ukrainiens successifs n’ont pas remédié aux lacunes profondément ancrées du système de maintien de l’ordre et de la justice pénale. Il est primordial que les auteurs de violations des droits humains soient amenés à rendre des comptes", a indiqué Heather McGill, chercheuse sur l’Ukraine à Amnesty International.







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