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Actu à la une - La mal-bouffe, un label pas seulement attribuée à la viande


Par Rédigé le 26/02/2013 (dernière modification le 26/02/2013)

Le paradoxe du scandale de la viande chevaline qui fait un buzz international, semble bien démesuré aux côtés d'autres anomalies relevées sur des produits alimentaires, depuis des années, vite étouffées sous-prétexte de cas isolés.


la_mal_bouffe.mp3 La_mal-bouffe.mp3  (584.61 Ko)

Le consommateur est sans cesse pris en otage par l’industrie agro-alimentaire qui génère des profits sans scrupule, dans l'impunité d'un contrôle mal organisé. Monique Goysens, du Bureau européen des unions de consommateurs, précise: "Nous sommes en crise économique, alors on essaie de réduire les coûts d'exploitation dans les systèmes de contrôle, c'est un mauvais calcul, un calcul à court terme, parce qu'on essaie de gagner un peu de sous, mais dès qu'il y a un scandale, la confiance du consommateur dans le secteur alimentaire peut s'effondrer et ça coûte plus cher qu'un bon système de protection".

Citons d'autres faits ayant pu faire autant de scandales:
La vache folle et le retour des farines animales de porcs et de volailles autorisées à partir de juin 2013 pour les poissons d'élevage.
Les infections nosocomiales, avec des chiffres officiels américains qui font état de 19.000 morts dans ce pays en 2005.
Les produits alimentaires à base d’OGM dont 450 millions d’Européens en consomment sans toujours le savoir.
Puis ces études récentes, sans suite immédiate, comme celle réalisée en 2011 qui montre la présence dans le lait - de vache, de chèvre ou d'humain - d'anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d'hormones et bien sûr d'antibiotiques.
Celle aussi de 2012, étonnante, d'une équipe de chercheurs qui a mis au point une technique de détection des résidus dans l'alimentation, en s'appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse. A été découvert dans les petits pots pour bébés - à doses très faibles il est vrai -, des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole, ou encore des fongicides.

Quel recul permet de certifier qu'à dose faible, mais répété au quotidien dans l'alimentation, toutes ces particules sont vraiment inoffensives pour la santé de l'être humain?

Il serait peut-être temps que le dossier sur l'élevage industriel et de la folie des antibiotiques sur l'enjeu de la santé publique, soit ouvert enfin, avec les chercheurs scientifiques, les responsables de l'agro-alimentaire, et les politiques gouvernementaux pour une vraie coordination.









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