Le scandale de la viande de cheval


Par Podcast Journal Animal Rédigé le 17/02/2013 (dernière modification le 16/02/2013)

Eurogroup for Animals est extrêmement alarmé par la situation actuelle en ce qui concerne la découverte de la viande de cheval dans les produits alimentaires censés être faits avec du bœuf.


"Cette découverte soulève des préoccupations majeures pour la sécurité des consommateurs mais aussi pour le bien-être animal car le manque de transparence dans le secteur de la transformation alimentaire nous empêche de savoir où les animaux concernés ont été élevés, transportés et abattus. Par conséquent, nous ne pouvons pas veiller à ce qu'ils soient respectés et traités comme des êtres sensibles."

Selon l'organisme, les producteurs d'aliments et les législateurs européens doivent agir et faire en sorte que tous les animaux destinés à la chaîne alimentaire soient traités avec respect et que leur bien-être soit protégé. Les registres doivent être conservés pour que tous les animaux puissent être tracés et contrôlés.

"La situation actuelle où les chevaux et des millions d'autres animaux sont transportés sur de très longues distances dans des conditions souvent épouvantables chaque année, doit cesser afin d'améliorer le bien-être des animaux et de la traçabilité", a commenté Reineke Hameleers, directeur de Eurogroup for Animals. "Les consommateurs ont le droit de savoir d'où les produits qu'ils achètent proviennent et s'ils répondent aux normes. Les détaillants doivent être beaucoup plus responsables, ils doivent respecter le bien-être animal et la sécurité des consommateurs."

Ce scandale de la viande de cheval démontre clairement que certains producteurs sont incapables d'appliquer efficacement les procédures pour la production et la traçabilité des produits alimentaires. Eurogroup se demande si "les exploitants du secteur seront en mesure d'adopter et de contrôler les pratiques concernant les animaux aussi bien durant le transport que dans les abattoirs?"


Dans un communiqué, Brigitte Bardot dénonce aussi la tromperie du consommateur:

"Avec le scandale de la viande de cheval, présentée, à l’insu du consommateur, comme viande de bœuf mais qui peut mettre en danger la vie humaine*, je demande à nouveau que le cheval ne soit plus utilisé pour la consommation. Cet animal, considéré comme un ami de l’homme, au même titre que le chien ou le chat, doit être définitivement exclu de nos assiettes! Les Anglais sont légitimement choqués qu’en France (tout comme en Belgique et en Italie) on puisse encore consommer du cheval, exploité dans de terribles souffrances, à travers de longs transports, souvent blessé, affaibli et martyrisé lors de procédures d’abattage terrifiantes et terriblement inhumaines. Cette fraude, impliquant la mafia de la filière viande, pose de sérieuses questions sur la traçabilité de tous les produits carnés puisque nous pouvons tous, sans le savoir, consommer tantôt du cheval, tantôt de la viande halal ou casher, avec les risques pour la santé que cela implique.
Alors j’espère que, cette fois, devant l’émoi et le dégoût de toute la population, le gouvernement saura prendre les décisions qui s’imposent. Si "le changement, c’est maintenant", alors, qu’attendons-nous?"

Brigitte Bardot.

* La trichinellose, selon le Ministère de la Santé "est une zoonose transmise à l’homme par la consommation de viande peu ou non cuite, essentiellement du cheval. (...) C’est une maladie à déclaration obligatoire pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. Elle peut provoquer des complications parfois graves et laisser des séquelles."

Cliquez ici pour signer la pétition sur jenemangepasdecheval.com

Ci-dessous, vidéo sur les conditions des chevaux lors de leur transport et l'abattage (les images peuvent choquer!)

Des milliers d'animaux égorgés sans insensibilisation préalable meurent dans d'atroces souffrances. 1 animal sur 3 est abattu sans être étourdi ni engourdi au moment de sa mise à mort.
Son agonie peut ainsi durer jusqu'à 14 minutes!

Faire souffrir inutilement un être sensible, c'est de la torture. Pour exiger le strict respect de la loi, une meilleure surveillance des abattoirs et l'étiquetage obligatoire du mode d'abattage, pour que le bien-être animal ne soit plus sacrifié aux logiques de rentabilité et de profit, cliquez ici pour signer la pétition.





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