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Mexique: Un prisonnier d’opinion torturé

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Par J.N.B.L. Rédigé le 29/07/2014 (dernière modification le 28/07/2014)

Un migrant en situation irrégulière ayant été arrêté et torturé par la police et l'armée mexicaines fait actuellement l'objet de poursuites injustes en raison de son appartenance ethnique, et doit être libéré immédiatement et sans condition, a déclaré Amnesty International mercredi 23 juillet en l'adoptant comme prisonnier d'opinion.


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En 2009, Ángel Amílcar Colón Quevedo, membre de la communauté garífuna - d'origine africaine -, a été appréhendé par la police à Tijuana, au Mexique, alors qu'il essayait de se rendre aux États-Unis après avoir quitté son pays, le Honduras. Accusé d'appartenir à une bande criminelle, il est incarcéré depuis lors.

"Le maintien en détention d'Ángel Colón et son procès en cours sont uniquement motivés par ses origines ethniques, et relèvent d'une parodie de justice. Cet homme a été torturé et gravement maltraité. Il doit être libéré immédiatement et sans condition. Les traitements abjects et inhumains infligés à Ángel Colón par la police et l'armée mexicaines sont désormais aggravés par le fait que le parquet fédéral le poursuit en utilisant contre lui de fausses informations arrachées sous la torture", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International.

Ángel Colón était arrivé de manière illégale à Tijuana, dans l'État de Basse-Californie, alors qu'il essayait de se rendre aux États-Unis. Il espérait gagner de l'argent afin de payer à son fils de huit ans resté au Honduras un traitement contre le cancer. Six mois après l'arrestation d'Ángel Colón, son fils est mort.

Ángel Colón est soutenu au Mexique par le Centro Prodh (une organisation non gouvernementale locale).

Amnesty International a découvert que des personnes appartenant à des groupes sociaux marginalisés sont souvent visées par des poursuites sans fondement en raison de la discrimination structurelle prévalant au sein du système mexicain de justice. Certaines languissent en prison au seul motif de leur identité raciale ou culturelle.










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