Un fonds pour sauver les éléphants, rhinocéros et autres espèces menacées


Par Podcast Journal Animal Rédigé le 28/08/2011 (dernière modification le 28/08/2011)

Lors de la 61e session du Comité permanent de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), qui a eu lieu mi-août à Genève en Suisse, des "mesures importantes ont été décidées" pour "assurer la survie des éléphants, des rhinocéros, des serpents et autres espèces menacées".


Du 15 au 19 août, 300 personnes du monde entier, représentant des organisations internationales, des partis politiques, le secteur privé et des organisations non gouvernementales spécialisées dans la conservation de la faune et le commerce international ont participé à la 61e session du Comité permanent de la CITES à Genève.

Un Plan d’action a été mis en place pour l’éléphant africain, et ce fonds a déjà recueilli les contributions de plusieurs pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et la France, d’autres pays ont promis de suivre. C'est lors d'une session à huis clos que le Comité s'est concentré sur le braconnage d’éléphants d’Afrique et d’Asie et sur du commerce illégal de l’ivoire. En 2010 l’abattage illégal d’éléphants, les niveaux de braconnage et de commerce illégal ont atteint des records. La région la plus touchée est l’Afrique centrale. Selon le rapport établi préalablement sur place, les causes seraient "la pauvreté et le manque d’application des lois en vigueur combinés à une demande accrue, principalement chinoise."
Le Comité a demandé à la Thaïlande de montrer un bilan positif dans la régularisation du commerce de l’ivoire, et deux pays, le Gabon et la Somalie sont restés suspendus du commerce international.

John Scanlon, le Secrétaire général de la CITES, a déclaré: "Nous espérons que les bailleurs seront sensibles aux besoins urgents de l’Afrique et qu’ils soutiendront le Plan d’action pour l’éléphant africain. L’objectif est de collecter 100 millions de dollars sur les trois années à venir afin de soutenir les capacités pour mettre en œuvre la loi et assurer la survie à long terme de l’éléphant africain".







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