Youri Djorkaeff à Nice avec le trophée de la coupe du monde de football féminin


Par Rédigé le 26/05/2019 (dernière modification le 25/05/2019)

Ce jeudi 23 mai 2019, Youri Djorkaeff était à Nice, une des villes hôtes des matchs de la coupe du monde de football féminin. Le champion du monde 98 est ambassadeur Fifa de cette compétition qui débutera le 7 juin prochain. L’occasion de présenter le trophée et de s’exprimer sur sa vision du football féminin et de l’équipe de France.


Youri Djorkaeff : "Le snake" s'engage pour le football féminin. Photo (c) Serge Gloumeaud
Vous êtes "ambassadeur" de la coupe du monde féminine. Que représente ce rôle pour vous ?
C’est un honneur. Il s’agit d’une grande compétition. C’est important de donner un souffle aux filles et de les soutenir tout au long d’une compétition qui est magnifique à jouer. Ça va permettre au football féminin de s’exposer aux yeux du grand public.

Où en est le football féminin aujourd’hui en France ?
On sent un réel engouement. On a la chance d’avoir de grands clubs féminins comme l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain. L’OL est même le meilleur club du monde, avec quatre victoires consécutives en Champions League. On a connu la consécration avec nos clubs. Maintenant, il nous faut aussi la consécration avec l’équipe nationale. Une victoire permettra au football féminin de se développer encore plus. L’élite est toujours une motivation pour les plus jeunes et la réussite de cette équipe pourra susciter des vocations.

"Le point crucial va être la gestion de la pression"

"Ettie", fille de "Footix" et mascotte de la coupe du monde féminine. Photo (c) Serge Gloumeaud
Ces dernières années, l'équipe de France est devenue de plus en plus performante…
Elle a trouvé un bon équilibre entre le dynamisme des jeunes et l’expérience des plus anciennes. Mais lors de la coupe du Monde, le point crucial va être la gestion de la pression. Quand on joue dans son pays, devant son public, on veut parfois trop bien faire et on se met trop de pression. La compétition est très longue, avec des matchs où l’enjeu sera très important. L’équipe de France doit se préparer à aller loin.

Cette équipe semble se poser encore des questions. Une situation identique à celle que vous avez connue au début de la compétition, en 1998…
C’est vrai, on peut faire un parallèle avec notre situation. En fait, on partait un peu dans l’inconnu et on ne savait pas trop où on allait… L’équipe féminine doit probablement se poser ce genre de questions. J’espère qu’elles vont prendre la pression comme nous l’allons prise en 1998, c’est-à-dire dans le dos, pour être portées le plus loin possible. Dans la coupe du monde, il y a une sorte de magie qui entoure les équipes de France. Les garçons l’ont remportée en 1998 et 2018. Cette année, si leur groupe est solide, ce sera au tour des filles.







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