TEREZA Késovija - avant première - OLYMPIA - 16 novembre 2007
11 h 30 - Boulevard des capucines à Paris, il fait froid, le ciel est en bleu et gris… la grève des transports donne une circulation dense
…sur le trottoir de l’OLYMPIA s’affairent, avec la grande échelle, des hommes en salopette qui montent une à une les lettres de T E R E Z A - K E S O V I J A
…construisant ainsi l’affiche qui scintillera pour le TOUT PARIS la nuit tombée !
Cette affiche…Ô combien rêvée par une multitude d’artistes !
Et comme si ce rouge me réchauffait soudain je ne sens plus le froid, dans cette atmosphère fébrile à quelques heures de l’évènement !
Je reste là, comme pour mieux m’imprégner de cette réalité, jusqu'à ce que les lumières s’allument pour les essais !
14 h - Je rentre par l’entrée des artistes, je donne mon nom et l’on m’accompagne dans la salle, alors vide, de l’OLYMPIA .
Je m’installe au premier rang sur la droite, quelques techniciens passent et repassent.
Sur scène, le travail de fourmi a commencé, chaque musicien (ils sont nombreux) se positionne, ajuste son instrument, cette ambiance me fascine !
Puis, vient l’heure pour la régie, du réglage de chaque micro - Une précision
qui prend beaucoup de temps -
16 h – S’approche alors du micro sur pied, TEREZA en jean et veste noire visage sérieux…demandant d’une voix ferme – Messieurs activons, si nous voulons être à l’heure !...le ton est donné !
16 h 15 – Démarre, la répétition générale…mon cœur fut emporté de suite par la voix de TEREZA…que je découvrais sur scène pour la première fois.
Rien ne lui échappe, ne négligeant aucun détail, tant avec les techniciens qu’avec les choristes et les musiciens.
Tandis que dans ma tête, se bousculent déjà plein de qualificatifs pour définir cette aura, elle enchaîne JE CHERCHE ENCORE…
Ce titre où je suis, par mes mots, un peu quelque part, quelques minutes, dans son ombre…je ne rêve plus…si, au stop de la musique, avec le micro elle demande où est Maryse ?
Elle avance au devant de la scène…je viens vers elle …elle me tend ses deux mains et dans une étreinte que je n’oublierais jamais, me dit c’était comment Maryse ?
…je n’avais plus de voix … très émue, j’ai murmuré - bien, très bien !
Elle m’a ajouté on se voit après le spectacle
…puis est repartie chanter…chanter…pas un peu pour poser sa voix, chanter comme si c’était le spectacle, sans se ménager, bien plus tard elle m’expliquera que pour les repères des musiciens, c’était indispensable !
Alors même si son énergie est à revendre…cet OLYMPIA représente, entre autres, une performance de presque 7 heures de chant…respect et admiration l’Artiste !
19 h 45 - TEREZA quitte enfin la scène pour aller se préparer pour ce concert unique…
21 h - J’y étais…je vous raconte aussi…