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L'actualité des droits humains et de leurs violations

Communication de notre partenaire


Par J.N.B.L. Rédigé le 27/04/2011 (dernière modification le 26/04/2011)

Ces actualités concernent beaucoup de parties du monde où la situation des droits humains s’est considérablement détériorée et le nombre de victimes est en perpétuelle augmentation.
La situation des Roms en France et en Europe fait aussi problème de part les expulsions qui y sont pratiquées.


Monde: Le 28 mai 2011, Amnesty International célèbre ses 50 ans - 1961-2011 : 50 ans de défense des droits humains

Pour son 50ème anniversaire, Amnesty International célèbre un demi-siècle d’espoir, de lutte et de solidarité internationale pour la défense des droits humains. L’association interpelle chaque citoyen à agir pour que les droits de tous soient respectés et protégés.
"Vous pouvez défendre les droits humains", un appel à l’action. Amnesty International France invite chacun à participer à cet élan de solidarité pour que les femmes et les hommes, où qu’ils vivent, soient libres et égaux en dignité et en droits. De nombreuses manifestations ponctueront l’année 2011. Le 28 mai, jour de création de l’association, lors d’événements grand public organisés dans de nombreuses villes de France et, à Paris, place Stalingrad, un toast sera porté à la liberté de tous partout dans le monde.

Swaziland: Opérations de répression violentes

Amnesty International a condamné le recours par les autorités du Swaziland à des mesures analogues à celles qui seraient mises en place au titre de l'état d'urgence, afin d'écraser des manifestations contre le gouvernement dans le pays. L'organisation a par ailleurs exhorté les autorités à rétablir l'état de droit.
"Nous sommes alarmés par le degré atteint par la violence d'État au cours des dernières 24 heures et par le nombre de détentions arbitraires et secrètes recensées à l'heure actuelle, et nous craignons que les personnes prises pour cibles ne soient exposées à la torture", a déclaré Amnesty International, qui a appris que des responsables d'organisations syndicales remis en liberté tard dans la journée de mardi 12 avril ont été illégalement placés en résidence surveillée le lendemain. Les forces de sécurité ont employé une force excessive pour disperser les manifestations le 12 avril.
Ces arrestations – qui, selon des témoins oculaires, se sont déroulées au niveau d'un barrage routier près de Mbabane – font suite aux récentes déclarations du gouvernement selon lesquelles toutes les manifestations qui auraient lieu entre le 12 et le 14 avril seraient illégales.
"Nous sommes profondément inquiets pour la sécurité de ces militants, qui sont détenus au secret et risquent d'être torturés", a expliqué Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International. "Les autorités doivent veiller à ce que ces personnes puissent immédiatement bénéficier d'une assistance juridique et doivent indiquer à leurs familles où elles se trouvent."

Nigeria: Troubles électoraux

L'armée nigériane ne doit pas recourir à une force excessive pour réprimer les émeutes et les manifestations qui éclatent sur fond d'annonce imminente des résultats de l'élection présidentielle, a déclaré Amnesty International lundi 18 avril.
"Vivement préoccupés par l'escalade de la violence dans le cadre des manifestations qui se déroulent dans le nord et le centre du Nigeria, nous exhortons les autorités nigérianes à veiller à ce que les forces de l'ordre n'usent pas d'une force excessive contre les manifestants", a indiqué Tawanda Hondora, directeur adjoint d'Amnesty International pour l'Afrique.
"Les dirigeants politiques de tous bords doivent agir de manière responsable et demander à leurs partisans de mettre fin à tous les actes de violence et aux atteintes aux droits humains."

Azerbaïdjan: Cesser de prendre pour cible les manifestants pacifiques

Amnesty International demande instamment aux autorités azerbaïdjanaises de cesser de prendre pour cible les manifestants pacifiques à l'approche d'un rassemblement de l'opposition prévu le 17 avril.
Le gouvernement azerbaïdjanais a déclaré vendredi 15 avril que les manifestations prévues le week-end, dernières en date d'une série de manifestations organisées pour réclamer des réformes politiques et la fin de la corruption, n'étaient pas tolérées. Cinq militants de l'opposition ont été inculpés "d' incitation au désordre et au chaos" pour avoir pris part début avril à des manifestations qui avaient été dispersées avec violence par la police. Tous sont passibles de longues peines d'emprisonnement. Les militants ont été frappés par les policiers et emprisonnés à l'issue d'audiences à huis clos sur la base de preuves inexistantes ou d'éléments peu probants, selon les groupes locaux de défense des droits humains.
Des responsables clés du Parti de l'égalité et du Parti du front populaire d'Azerbaïdjan (PFPA) ont été placés en détention dans le cadre de la répression exercée par le gouvernement au lendemain des manifestations de la "Journée de la colère", samedi 2 avril, et ont été inculpés de graves troubles à l’ordre public, bien que des doutes subsistent quant aux preuves retenues contre eux.

Croatie: Un jugement décisif du Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie rend justice aux victimes de crimes de guerre

Le jugement rendu vendredi 15 avril par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), qui a reconnu deux généraux croates responsables de crimes contre l'humanité, représente une grande victoire pour les victimes de la guerre en Croatie. Le TPIY a déclaré Ante Gotovina coupable et l'a condamné à une peine de 24 ans d'emprisonnement. Mladen Markač a lui aussi été reconnu coupable et condamné à 18 ans de prison. Un troisième général, Ivan Čermak, a été acquitté. Ante Gotovina et Mladen Markač ont été reconnus coupables d'avoir participé à une entreprise criminelle conjointe pendant et après l'opération Tempête, menée d'août à novembre 1995 dans le but d'expulser de force et de manière permanente la population serbe de la Krajina, une région de Croatie.

Sri Lanka: Le rapport de l'ONU doit être rendu public

Le rapport de l'ONU sur l'obligation de rendre des comptes pour les crimes de guerre commis lors du conflit armé au Sri Lanka doit être rendu public, a déclaré Amnesty International mardi 12 avril, alors qu'un groupe d'experts remet ses conclusions au secrétaire général Ban Ki-moon. "Les Sri Lankais doivent avoir connaissance des conclusions du groupe d'experts. Ce rapport porte sur une période critique de leur histoire récente et ils ont le droit de le lire dans son intégralité", a estimé Sam Zarifi, directeur de la région Asie-Pacifique d'Amnesty International. "Ban Ki-moon a déclaré que l'obligation de rendre des comptes était un fondement essentiel d'une paix durable et de la réconciliation au Sri Lanka. Il doit rester fidèle à ses propos : rendre des comptes pour les violations commises dans le cadre du récent conflit est la première étape vers une future réconciliation."
Le groupe d'experts des Nations unies a été nommé en juin 2010 pour conseiller le secrétaire général sur les questions de responsabilisation en lien avec les violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains qui auraient eu lieu pendant les dernières phases du conflit armé au Sri Lanka, qui a pris fin en mai 2009.

Ouganda: Les poursuites à l'encontre de chefs de file de l'opposition doivent être abandonnées

Les autorités ougandaises doivent abandonner toutes les poursuites pénales engagées à l'encontre de plusieurs chefs de file de l'opposition qui ont été détenus temporairement lundi 11 avril parce qu'ils avaient participé à des manifestations à Kampala, la capitale, a déclaré Amnesty International le même jour. Ces personnalités politiques de l'opposition – ainsi que des militants et des sympathisants – ont été arrêtées lors de rassemblements appelant les Ougandais à se rendre à pied à leur travail pour protester contre la hausse du prix du carburant. Elles ont été, pour la plupart, libérées sous caution mais font toujours l'objet de poursuites pénales.
"La répression de ce rassemblement et la force utilisée contre les manifestants sont un terrible affront à la liberté d'expression, rendu possible par l'interdiction injuste des rassemblements publics", a indiqué Godfrey Odongo, chercheur spécialiste de l'Ouganda à Amnesty International.

Zimbabwe: Restes humains retrouvés dans un charnier

Il existe un risque que des centaines de corps trouvés dans un charnier au Zimbabwe ne soient jamais identifiés, à moins que des experts médicolégaux ne procèdent à leur exhumation, a indiqué Amnesty International mercredi 6 avril. La télévision zimbabwéenne a montré des restes humains découverts dans la région de Mount Darwin (nord du Zimbabwe) en train d'être emballés dans des sacs en plastique et de vieux sacs dans l'attende d'une nouvelle inhumation, ce qui augmente le risque que des éléments attestant de graves violations des droits fondamentaux ne soient perdus.
"Il s'agit d'une scène de crime et les exhumations requièrent l'expertise de professionnels de la médecine légale afin que l'identification soit effectuée, la cause de la mort déterminée et des informations judiciaires ouvertes en bonne et due forme", a déclaré Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.

Serbie: Les expulsions se poursuivent, laissant des Roms sans domicile


Les autorités serbes doivent mettre fin à une vague d'expulsions forcées dans Belgrade, la capitale, qui a jeté des centaines de Roms à la rue, a déclaré Amnesty International ce jeudi 7 avril 2011, veille de la Journée internationale des Roms. Dans un nouveau rapport, intitulé Home is more than a roof over your head: Stop forced evictions of Roma in Serbia, l'organisation rend compte d'une amplification des expulsions forcées de Roms depuis le mois d'avril 2009, qui en oblige certains à habiter dans des conteneurs en métal dans des quartiers isolés et d'autres à retourner vivre dans la pauvreté dans le sud de la Serbie, souvent dans de mauvaises conditions de logement.
"Au lieu de faire cesser les expulsions forcées, les autorités de Belgrade les multiplient, chassant toujours plus de Roms de leur domicile et les obligeant à vivre dans des conditions de logement insatisfaisantes", a expliqué Sian Jones, responsable des recherches sur la Serbie au sein d'Amnesty International. "Elles doivent mettre un terme à ces pratiques pour s'acquitter des obligations internationales qui leur incombent. Cela implique notamment de garantir aux Roms le droit à un logement raccordé à un réseau d'assainissement, situé de façon à ce qu'ils puissent utiliser les infrastructures publiques et avoir des perspectives d'emploi, et où ils soient à l'abri de la menace d'une expulsion forcée".








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