Le voyage du cacao malgache


Par Rédigé le 10/08/2018 (dernière modification le 09/08/2018)

Si le chocolat existe en Amérique centrale depuis l’origine des civilisations humaines, sa fabrication industrielle ne date pourtant que du début du XIXe siècle. Lentement mais sûrement, il n’a cessé d’évoluer depuis, pour devenir un des produits les plus prisés lors des fêtes. En tache d’huile, le produit progresse dans son voyage, pour rafler de nos jours la vedette des banquets et des tables de fête. Le chocolat est devenu un symbole en soi-même, à travers un voyage qui contribue, pour une grande part, à un succès universel.


Le cacao malgache, un chocolat d’exception

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Cacao malgache.mp3  (1.4 Mo)

A Madagascar, la culture de cacao se concentre essentiellement au Nord-Ouest, plus particulièrement autour de la vallée du Sambirano près d’Ambanja. 95% du cacao malgache proviennent de cette région où trois variétés mondialement demandées sont cultivées: le "forestero", le "criollo" et le "trinitario". Ce dernier est un hybride issu du croisement entre les deux premières variétés. Il faut préciser que Madagascar est le seul pays africain à être reconnu par l’ICCO (International Cocoa Organization) comme producteur de cacao fin à 100%. Ce qui classe la Grande Ile, toujours selon l’ICCO, parmi les huit pays producteurs mondiaux, qui ont réussi à asseoir leur réputation, en tant que fournisseurs de "chocolat d’origine unique". Les principaux pays importateurs du cacao malgache sont les Pays-Bas, la France, l’Allemagne, la Turquie et l’Espagne.

Le cacao malgache est particulièrement apprécié par les chocolateries européennes, entre autres Valrhona, une chocolaterie française, qui s’approvisionne presque exclusivement à partir de la plantation Millot, sur un espace d’environ 1200 hectares de cacaoyers, dans le nord-ouest de la Grande Ile. Depuis 1922 jusqu’à ce jour, cette chocolaterie fournit un chocolat d’exception. Elle a baptisé ses créations chocolatières en s’inspirant de noms exotiques malgaches comme "manjari", "ampamakia", tous contenant 64% de cacao, et "tanarive" avec 33% de cacao lacté au goût caramel. En somme, la chocolaterie entend innover et, pour ce faire, cherche les meilleurs arômes. Elle s’évertue à asseoir un relationnel bien établie directement avec les planteurs et les producteurs, afin d’être en mesure de proposer une panoplie de saveurs aux consommateurs.







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