Le Festival de Cannes entre grandeur et décadence

Pendant dix jours des dizaines de films sont présentés à un prestigieux jury afin de décerner des récompenses en tout genre et la célèbre Palme d'Or. Cette année il est présidé par le réalisateur espagnol Pedro Almodovar, qui a notamment révélé Pénélope Cruz le long d'une filmographie réputée. À ses côtés l'acteur Will Smith ou encore Jessica Chastain.

C'est l'un des plus prestigieux festivals au monde. Les acteurs et célébrités de tous les pays amarrent dans la baie des milliardaires sur des yachts immenses, débarquent en hélicoptère ou dans des voitures de luxe plus puissantes et chères les unes des autres. C'est l'effervescence du bling-bling. Il n'y a plus de notion de l'argent. C'est cette démesure qui a construit la légende du FIF, et aussi en parallèle, celle de la French Riviera.

Cannes c'est l'une des destinations phares du début de l'été, où le gratin se réunit pour faire la fête dans les plus belles boîtes de nuit de la Côte d'Azur et dans la célèbre Villa Schweppes, ouverte pour l'occasion. Où les stars ont des demandes des plus extravagantes, où le moindre de leur caprice est exaucé.

À l'heure où les caméras du monde entier filment les icônes 2017 monter les marches du Palais des Festivals, cet amoncèlement de richesses ne manque pas de faire naître des critiques. Le luxe de l'événement tranche avec la colère des riverains, ayant voté plus que jamais aux extrêmes cette année pour faire entendre leur colère face au manque d'emploi en dehors du secteur touristique dans la région niçoise.