Photo (c) Adriana Trifan
Dans environ 63 villes des manifestations ont eu lieu; en général les problèmes sont les mêmes - il n’y a pas d’emplois pour tous et spécialement pour les jeunes qui terminent leurs études, les salaires et les pensions ont été trop "sculptés", les lois ne protègent pas les hommes correctes mais les délinquants, les prix pour les aliments de base et pour les services essentiels sont trop élevés et la liste continue...
A Sibiu il y a eu plus de 2000 personnes - même si la ville est beaucoup plus petite que la capitale Bucarest -, à Cluj aussi il y a eu plus de 1000 personnes et bien d'autres aussi à Pitesti, Brasov, Iasi, Galati, Arad, Timisoara - ville symbolique où la révolution de 1989 a commencé - et il parait que cette fois-ci la vie, notre vie doit changer. Personne ne veut plus faire d'enfants ici ou faire des plans pour leur futur, et ce n’est pas normal. On a tous le droit d’être heureux, chacun à son niveau - c’est le droit normal de chaque personne; et je pense que les animaux aussi ont des droits même si cela parait un peu extravagant!
J’ai parlé avec quelqu’un hier, sur la Place de l’Université - il s’appelait Michel (Mihai) et je n’ai pas su quoi lui répondre. Il m’a dit: "Je me réveille à 6h du matin, je vais au travail jusqu'à 15h, ensuite je vais avec ma mère à l’hôpital pour faire son traitement, à 17h je vais à un autre travail jusqu'à 21h. Ensuite je rentre à la maison, je prépare le diner, je lis un peu et je me couche. Ma vie est comme ça depuis 5 ans et j’essaie de résister car je ne peux pas m’acheter un studio, je dois en louer un".
Depuis le commencement des manifestations, le docteur Raed Arafat est revenu dans le ministère - peut-être une mesure du gouvernement pour calmer un peu les gens. Aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères a été révoqué par le Premier ministre.
A suivre
* L’Université est une station de métro de Bucarest, située au cœur des protestations.
A Sibiu il y a eu plus de 2000 personnes - même si la ville est beaucoup plus petite que la capitale Bucarest -, à Cluj aussi il y a eu plus de 1000 personnes et bien d'autres aussi à Pitesti, Brasov, Iasi, Galati, Arad, Timisoara - ville symbolique où la révolution de 1989 a commencé - et il parait que cette fois-ci la vie, notre vie doit changer. Personne ne veut plus faire d'enfants ici ou faire des plans pour leur futur, et ce n’est pas normal. On a tous le droit d’être heureux, chacun à son niveau - c’est le droit normal de chaque personne; et je pense que les animaux aussi ont des droits même si cela parait un peu extravagant!
J’ai parlé avec quelqu’un hier, sur la Place de l’Université - il s’appelait Michel (Mihai) et je n’ai pas su quoi lui répondre. Il m’a dit: "Je me réveille à 6h du matin, je vais au travail jusqu'à 15h, ensuite je vais avec ma mère à l’hôpital pour faire son traitement, à 17h je vais à un autre travail jusqu'à 21h. Ensuite je rentre à la maison, je prépare le diner, je lis un peu et je me couche. Ma vie est comme ça depuis 5 ans et j’essaie de résister car je ne peux pas m’acheter un studio, je dois en louer un".
Depuis le commencement des manifestations, le docteur Raed Arafat est revenu dans le ministère - peut-être une mesure du gouvernement pour calmer un peu les gens. Aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères a été révoqué par le Premier ministre.
A suivre
* L’Université est une station de métro de Bucarest, située au cœur des protestations.
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