- gestion du stress, développement de meilleures performances : dans un contexte professionnel, en entreprise, mais aussi en période de changement et pour renforcer l'équilibre et le bien-être tout au long de la vie.
- Accompagnement tout au long d'une période de maladie et de gestion de la douleur, parfois en complément d'une thérapie.
-pédagogie et apprentissage (attention et concentration, confiance en soi, etc.)
- développement personnel, coaching : le travail de conscience sur les liens corps-esprit vient alors soutenir les processus de changement de vie, de transition et nourrir le développement de la personne et la connaissance de soi.
La "Sophrologie" appelée par Caycedo c'est donc "l'entraînement de la conscience et des valeurs de l'existence" ou "l'entraînement à la santé et au bonheur".
Son émergence et sa fondation sont étroitement liées à :
- le développement de l'hypnose thérapeutique aux techniques de relaxation développées à l'époque (Schultz notamment),
- au champ d'étude phénoménologique en philosophie et à la phénoménologie psychiatrique,
- aux techniques spirituelles orientales : yoga, méditation, philosophie bouddhiste et zen.
Aujourd'hui, après plus de 50 ans de recherche, de mise au point et d'expérimentation, on dispose de nombreuses preuves de l'efficacité de la méthode de la sophrologie. En effet, parmi les spécialisations, on peut citer la Sophrologie Dynamique, la sophrologie en milieu médical ou en maternité, la Sophrologie du Sport, etc. Toutes proviennent des mêmes racines, toutes sont basées sur la phénoménologie et toutes sont développées en fonction des connaissances et de l'expérience du sophrologue. C'est aujourd'hui ce que nous découvrons avec Alice Fleckstein Sophrologue issue du monde de la formation et des sciences du langage qui a souhaité depuis peu exercer en tant que sophrologue en ligne et en cabinet (à Tours) depuis le début de l’année en parallèle de son métier de formatrice. Elle nous partage ici les clefs de sa méthode avec toute la bienveillance qui la caractérise. Interview.
sophrologie.mp3 (2.11 Mo)
Interview
- Pourquoi la sophrologie est-elle un métier qui vous a particulièrement intéressée?
Je suis une personne hypersensible qui a vécu pas mal de défis, la sophrologie m’a toujours aidée à gérer mes émotions et à avoir confiance en moi afin de gérer ces défis et ma relation aux autres. J’ai d’ailleurs découvert la sophrologie lorsque j’étais adolescente, en pleine année de préparation du Brevet des Collèges. J’ai croisé à nouveau sa route durant mes années universitaires, puis lorsque je me préparais à devenir mère…Depuis, je travaille et retravaille sur moi avec elle.
- Comment en êtes-vous venu à vous spécialiser dans l’aide aux enfants en décrochage scolaire et aux personnes en reconversion professionnelle ?
Comme je le disais, à l’origine je suis formatrice. J’ai enseigné à l’Université, mais aussi de l’école primaire au lycée, en passant par la SEGPA, Sections d'enseignement général et professionnel adapté et l’ITEP Institut thérapeutique éducatif et pédagogique, puis dans organisme de formation. Lorsque j’ai terminé la partie théorique de ma formation de sophrologue, j’ai animé des séances auprès d’adolescents en situation de décrochage scolaire qui ont fait l’objet de mon mémoire de certification. L’objectif pour ces élèves était de mieux se connaître et d’avoir confiance en eux afin de choisir leur voie professionnelle et réussir leur raccrochage scolaire pour intégrer la formation adéquate. Ce fut un succès: les adolescents étaient non seulement réceptifs mais demandeurs. Puis, à la fin de l’année, tous avaient trouvé leur voie. En parallèle, j’ai commencé à enseigner le français à de futures secrétaires médicales. Des problèmes de confiance en soi mais aussi de stress liés au quotidien (problèmes financiers, organisation lourde,…) et directement liés à la formation (examens, formation intensive,…) se faisant sentir, j’ai intégré la sophrologie à mes cours. Pour finir, j’ai lancé des séances collectives en ligne en utilisant le bouche à oreilles et les réseaux sociaux afin de regrouper les personnes en reconversion professionnelle qui avaient besoin de se ressourcer.
- Parlons de votre méthode. Comment vous est venue l’idée de la créer et comment l’avez-vous concrétisée?
Je n’ai pas réellement de méthode. J’écoute les personnes, je suis attentive à ce qu’elles expriment concernant leurs ressentis, leurs pensées, leurs émotions, leurs besoins et leurs objectifs. Puis, je bâtis un protocole, qui reste souple pour m’adapter au vécu sophronique, séance après séance. Ce protocole contient des outils choisis parmi ceux que j’ai appris (relaxation dynamique, exercices de respiration, visualisations, training autogène de Schultz, relaxation de Jacobson, affirmations positives, etc.) et modelé en fonction des personnalités et des situations.
- Qu’avez-vous appris pendant la création de votre méthode?
Pendant l’application de cette "méthode", j’ai appris la flexibilité (principe d’adaptabilité de la sophrologie), l’humilité et la créativité au service de la sophrologie. J’ai réalisé aussi que des questionnements peuvent paraître très jeunes et revenir plus tard sous d’autres formes, dans d’autres contextes et nous pouvons distinguer des éléments de réponse. Enfin, mon vécu enrichit et amplifie mon empathie et mon écoute bienveillante.
- Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette méthode en tant que sophrologue pour les enfants en décrochage scolaire et de manière générale?
Le dialogue, c’est vraiment ce qui me plaît. Apprendre à les connaître, leur faire des propositions, écouter leur vécu, créer à partir de tout ça… puis les voir peu à peu évoluer et trouver leur propre voix/voie.
- Quelles sont selon vous, les clés de la réussite avec cette méthode ?
La clé est le respect des principes de la sophrologie: le schéma corporel comme réalité, l’action positive, la réalité objective et l’adaptabilité.
- Qu’est-ce qui selon vous ou selon vos résultats plaît le plus aux personnes que vous rencontrez lorsqu’elles appliquent cette méthode?
Selon moi et selon des questionnaires que j’utilise, ce qui plaît le plus c’est:
• le bien-être procuré de manière immédiate
• la possibilité de refaire la séance ou les exercices chez soi afin d’être autonome et atteindre les objectifs
• être écouté et pris au sérieux
- Comment désirez-vous, sur du court et long terme, développer votre métier?
Je souhaite m’adresser aux collèges, aux lycées, aux écoles d’enseignement spécialisés comme les ITEP, mais aussi aux écoles d’enseignement supérieur et aux organismes de formation. Le but serait de proposer des séances aux apprenants et aux formateurs. J’aimerais aussi explorer la piste de la sophrologie en entreprise car celle-ci m’a aidée personnellement en tant que salariée à gérer la pression et le stress.
- Quels sont les moments que vous aimez le plus dans votre métier avec les personnes que vous accompagnez et les plus gros challenges?
Les moments que j’aime le plus sont la séance en elle-même (j’adore écouter et créer une séance personnalisée) mais aussi les moments où je reçois des petits mots m’informant que ça leur a fait du bien de faire et refaire la séance. Dans ces moments-là, je me sens complètement libre d’être moi et de donner de ma personne, je me sens utile.
Les plus gros challenges: modérer les discussions entre adolescents en séance collective afin que tout le monde s’exprime en se respectant (mais c’est aussi l’un de mes meilleurs souvenirs !) et négocier mon tarif avec les entreprises et les associations qui font appel à mes services.
- Quel est votre meilleur souvenir concernant l’application de cette méthode (une progression qui vous aurait marquée)?
Mon meilleur souvenir est l’état de bien-être dans lequel se trouvaient mes stagiaires en formation après une séance effectuée en fin de journée. Cela avait été une longue journée pour elles (8h de formation avec de longs trajets matin et soir). Après la séance, elles étaient assez détendues et ressourcées pour aborder leur soirée en famille.
- Un dernier mot?
J’aimerais vous remercier pour votre intérêt et cette occasion de parler de mon activité de sophrologue, et inviter tout le monde à essayer en séance collective ou en séance individuelle. Je propose aussi régulièrement des séances-découvertes gratuites en ligne (live sur zoom, infos sur ma page facebook: https://www.
"Plus de treize ans après Fukushima"
