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Une association au service de la défense du droit d'asile


Par Rédigé le 05/11/2016 (dernière modification le 04/11/2016)

À l’occasion des 30 ans de l’ADA (l’accueil des demandeurs d’asile), sa présidente et cofondatrice Jacqueline Leininger nous présente les valeurs et les activités de cette association située à Grenoble.


Jacqueline Leininger, présidente & cofondatrice de l'ADA. Photo (c) Anaïs Mariotti
Jacqueline Leininger, présidente & cofondatrice de l'ADA. Photo (c) Anaïs Mariotti
l__ada_et_le_droit_d__asile.mp3 L'ADA et le droit d'asile.mp3  (142.57 Ko)

Protégé par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et garanti par la Convention de Genève de 1951, le droit d’asile est un droit inhérent à la dignité humaine. Il permet d’offrir une protection étatique aux ressortissants étrangers persécutés dans leurs pays d’origines.

L’ADA, composée de deux salariés et d’environ 80 bénévoles, se mobilise chaque jour en faveur de la défense de ce droit. L’association accompagne les réfugiés tout au long de la laborieuse demande d’asile. Elle se charge ainsi d’étudier et de préparer les dossiers de l’OFPRA, de traduire les décisions de justice et d’écrire les lettres de recours à la Cour Nationale du Droit d’asile (CNDA). Afin de préparer le demandeur à son passage devant le juge, des simulations des audiences sont assurées par les bénévoles, ainsi que des cours de français.

L’association offre également une adresse de domiciliation postale, aux réfugiés sans papiers et sans domiciles, pour ouvrir droit à la procédure d'asile. L'ADA s’efforce enfin de garder un œil sur les administrations de la région afin de vérifier si le respect des droits et de la dignité sont préservés.

En protégeant ces droits fondamentaux, se pose finalement la question de savoir qui doit endosser la responsabilité des questions migratoires: l’État ou les citoyens? L’asile, qui relève a priori de la responsabilité étatique, est aujourd’hui bouleversé par le contexte international. Le gouvernement et les associations citoyennes devront probablement œuvrer main dans la main pour répondre convenablement aux enjeux de demain. Le défi est de taille car, avant d’être des dossiers à l’OFPRA, les réfugiés sont avant tout des êtres humains qui fuient les guerres et la misère et qui, tant qu’ils n’auront pas trouvé leur nouvelle terre d’accueil, resteront des ombres en exil.










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