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Russie: attaque contre des journalistes et des militants

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Par J.N.B.L. Rédigé le 15/03/2016 (dernière modification le 14/03/2016)

L'attaque violente visant les défenseurs des droits humains et les journalistes dans la République de l’Ingouchie (Fédération de Russie) illustre une nouvelle fois le manque de détermination des autorités à protéger ceux qui œuvrent à garantir le respect des droits fondamentaux, a déclaré Amnesty International.


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russie_13.mp3 Russie journalistes militants  (196.45 Ko)

Des défenseurs des droits humains du Groupe commun mobile (JMG)*, dans le Caucase du Nord russe, ainsi que des journalistes de médias russes, suédois et norvégiens, ont été frappés et leur véhicule incendié dans la soirée du mercredi 9 mars 2016.

"Il s'agit de la dernière et de la plus violente d'une série d'attaques visant le Groupe commun mobile et les journalistes du Caucase du Nord. Ces attaques n'ont pour l'heure pas fait l'objet de poursuites, mais seulement de condamnations verbales. C'est l'occasion pour les autorités de montrer qu'elles peuvent traduire leurs discours en actes, en déférant à la justice les auteurs de ce crime, mais aussi ses commanditaires présumés", a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

Aux termes de la loi russe, des dispositions précises sanctionnent toute personne reconnue coupable d'avoir fait usage de violence ou détruit des biens en vue d'entraver le travail des journalistes. Cependant, ces dispositions ne s'appliquent pas à cette attaque, qui fait l'objet d'une enquête pour simple "houliganisme" - ce qui fait écho aux propos du porte-parole du président russe, Dimitri Peskov, qui a parlé de "houliganisme absolu".


* Le Groupe commun mobile a été fondé en 2009, après l’assassinat de la défenseure tchétchène des droits humains Natalia Estemirova. Il enquête sur les violations commises notamment par les responsables tchétchènes. Son fondateur, Igor Kaliapine, affirme que le groupe et ses membres sont régulièrement présentés dans la presse tchétchène comme des "ennemis de l'État", des "terroristes" et des agents à la solde des services de sécurité de l'Occident.
En février, trois journalistes russes ont été illégalement détenus par des policiers dans la capitale tchétchène, Grozny. Ils ont été relâchés par la suite, mais leur équipement a été saisi et leur matériel photo détruit. Quelques jours plus tard, un membre du personnel du Groupe commun mobile a échappé de peu à un enlèvement par des policiers tchétchènes, en alertant ses collègues.










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