Oscar Niemeyer, le célèbre architecte brésilien amoureux de la France (c) DR
C’était son dernier projet en France et il avait alors déclaré "J’ai pris énormément de plaisir à travailler sur ce projet. Le lieu est magnifique. C’est un environnement sain et paisible", et l'attachée de presse du domaine précise que c’était son "ultime cadeau à la France". Il lui était très attaché.
Membre du Parti communiste de son pays, il s’est exilé en France lors du coup d’Etat du maréchal Castelo Branco le 31 mars 1964, il y restera jusqu’en 1985. On lui doit alors le bâtiment du siège du parti communiste français place du Colonel-Fabien dans le XIXe arrondissement de Paris, celui du quotidien l’Humanité à Saint-Denis, la Bourse départementale du travail de la Seine-Saint-Denis de Bobigny ou la Maison de la culture du Havre.
Le pavillon qu’il a dessiné pour le Château La Coste est tout en courbes qui s’accordent parfaitement avec le relief du lieu. "Je voulais y créer une construction légère, en harmonie avec le paysage et la végétation. Se promener autour de ce bâtiment, parfaitement adapté à l'endroit, sera une joie pour les visiteurs". Deux parties, un espace de 380 m2 pour accueillir des expositions et un auditorium de 140 m2 pouvant recevoir 80 personnes. La façade de verre se reflète dans dans une pièce d'eau. Le projet remontait à 2010. Patrick surnommé Paddy McKillen, le propriétaire, approche Niemeyer, il est enthousiasmé et mettra un an pour réaliser les dessins.
Le domaine du Château La Coste, Route de La Cride, Le Puy-Sainte-Réparade, à une quinzaine de km d’Aix-en-Provence est une propriété de 220 hectares, la vigne en occupe 123. L’Irlandais Patrick McKillen, qui a fait fortune dans l’immobilier et règne sur un empire de bureaux et d’hôtels, a acheté le domaine en 2004. C’est par ailleurs un grand collectionneur qui va pouvoir donner libre cours à ses goûts dans ce vaste espace.
Il y a de la place pour une exposition permanente de quarante œuvres d'art contemporain, et cinq galeries. Depuis 2011, de nombreux artistes ont réalisé des créations pour le Château. Le Japonais Tadao Ando a conçu le bâtiment triangulaire de l’accueil qui comprend la boutique et le restaurant. Y sont aussi présents l’araignée géante en bronze et acier de l'artiste Louise Bourgeois et un mobile de Calder. Jean Nouvel a créé les nouveaux chais de vinification en verre et acier, Jean-Michel Wilmotte a fait de l'ancien chai une salle d'exposition. Frank Gehry a réalisé le pavillon de musique avec ses tonnelles déstructurées. Quant à Renzo Piano, il est l’auteur du pavillon de la photo, en verre et béton. Bientôt, un pavillon consacré au dessin sera l’oeuvre de Richard Rodgers. L'architecte paysagiste Louis Beneche a organisé le potager. L’artiste chinois Ai Weiwei a dessiné un parcours en forme de sceptre avec des pavés récupérés dans le port de Marseille, une soixantaine de sculptures jalonnent ce parcours, Norman Foster, Jean-Michel Othoniel, Hiroshi Sugimoto, Richard Serra entre autres.
Au Château La Coste on peut aussi loger, dans un hôtel de luxe, Villa La Coste, composé de 28 villas contemporaines avec vue sur le Luberon et le mont Ventoux, il a reçu en 2019 sa marque de palace.
Concerts et projections de films sont organisés l'été. Le domaine attire ainsi 250.000 visiteurs par an et son équipe de 45 permanents peut atteindre 200 personnes. A la grande satisfaction du maire du Puy-Sainte-Réparade et de ses 5.800 Puéchiens, c’est ainsi qu’on appelle ces habitants, puech étant la forme provençale de puy qui dérive du latin podium…
Un ouvrage collectif traitant du domaine et paru chez Enrico Navarran rappelle "C'est l'un des sites majeurs où cohabitent, si harmonieusement, l'art, l'architecture, l'hôtellerie et la viticulture. Tout s'accorde à l'art de vivre méditerranéen".
Il ne faut pas confondre le château de La Coste avec Château Lacoste qui se situe dans le Vaucluse à une dizaine de km d’Apt. Il appartenait à la famille du marquis de Sade qui y séjourna à plusieurs reprises. Le château a été vendu et revendu au fil du temps jusqu’à être acquis en 2001 par le couturier Pierre Cardin, qui l'a rénové, s'est engagé à le céder à l'Institut de France à sa mort et y a créé un festival.
On célèbre cette année sa 22e édition, du 24 juillet au 13 août. C 'est surtout un festival dédié à l'art lyrique et au théâtre. Depuis 2020, il se consacre aussi aux films de comédies musicales.
Membre du Parti communiste de son pays, il s’est exilé en France lors du coup d’Etat du maréchal Castelo Branco le 31 mars 1964, il y restera jusqu’en 1985. On lui doit alors le bâtiment du siège du parti communiste français place du Colonel-Fabien dans le XIXe arrondissement de Paris, celui du quotidien l’Humanité à Saint-Denis, la Bourse départementale du travail de la Seine-Saint-Denis de Bobigny ou la Maison de la culture du Havre.
Le pavillon qu’il a dessiné pour le Château La Coste est tout en courbes qui s’accordent parfaitement avec le relief du lieu. "Je voulais y créer une construction légère, en harmonie avec le paysage et la végétation. Se promener autour de ce bâtiment, parfaitement adapté à l'endroit, sera une joie pour les visiteurs". Deux parties, un espace de 380 m2 pour accueillir des expositions et un auditorium de 140 m2 pouvant recevoir 80 personnes. La façade de verre se reflète dans dans une pièce d'eau. Le projet remontait à 2010. Patrick surnommé Paddy McKillen, le propriétaire, approche Niemeyer, il est enthousiasmé et mettra un an pour réaliser les dessins.
Le domaine du Château La Coste, Route de La Cride, Le Puy-Sainte-Réparade, à une quinzaine de km d’Aix-en-Provence est une propriété de 220 hectares, la vigne en occupe 123. L’Irlandais Patrick McKillen, qui a fait fortune dans l’immobilier et règne sur un empire de bureaux et d’hôtels, a acheté le domaine en 2004. C’est par ailleurs un grand collectionneur qui va pouvoir donner libre cours à ses goûts dans ce vaste espace.
Il y a de la place pour une exposition permanente de quarante œuvres d'art contemporain, et cinq galeries. Depuis 2011, de nombreux artistes ont réalisé des créations pour le Château. Le Japonais Tadao Ando a conçu le bâtiment triangulaire de l’accueil qui comprend la boutique et le restaurant. Y sont aussi présents l’araignée géante en bronze et acier de l'artiste Louise Bourgeois et un mobile de Calder. Jean Nouvel a créé les nouveaux chais de vinification en verre et acier, Jean-Michel Wilmotte a fait de l'ancien chai une salle d'exposition. Frank Gehry a réalisé le pavillon de musique avec ses tonnelles déstructurées. Quant à Renzo Piano, il est l’auteur du pavillon de la photo, en verre et béton. Bientôt, un pavillon consacré au dessin sera l’oeuvre de Richard Rodgers. L'architecte paysagiste Louis Beneche a organisé le potager. L’artiste chinois Ai Weiwei a dessiné un parcours en forme de sceptre avec des pavés récupérés dans le port de Marseille, une soixantaine de sculptures jalonnent ce parcours, Norman Foster, Jean-Michel Othoniel, Hiroshi Sugimoto, Richard Serra entre autres.
Au Château La Coste on peut aussi loger, dans un hôtel de luxe, Villa La Coste, composé de 28 villas contemporaines avec vue sur le Luberon et le mont Ventoux, il a reçu en 2019 sa marque de palace.
Concerts et projections de films sont organisés l'été. Le domaine attire ainsi 250.000 visiteurs par an et son équipe de 45 permanents peut atteindre 200 personnes. A la grande satisfaction du maire du Puy-Sainte-Réparade et de ses 5.800 Puéchiens, c’est ainsi qu’on appelle ces habitants, puech étant la forme provençale de puy qui dérive du latin podium…
Un ouvrage collectif traitant du domaine et paru chez Enrico Navarran rappelle "C'est l'un des sites majeurs où cohabitent, si harmonieusement, l'art, l'architecture, l'hôtellerie et la viticulture. Tout s'accorde à l'art de vivre méditerranéen".
Il ne faut pas confondre le château de La Coste avec Château Lacoste qui se situe dans le Vaucluse à une dizaine de km d’Apt. Il appartenait à la famille du marquis de Sade qui y séjourna à plusieurs reprises. Le château a été vendu et revendu au fil du temps jusqu’à être acquis en 2001 par le couturier Pierre Cardin, qui l'a rénové, s'est engagé à le céder à l'Institut de France à sa mort et y a créé un festival.
On célèbre cette année sa 22e édition, du 24 juillet au 13 août. C 'est surtout un festival dédié à l'art lyrique et au théâtre. Depuis 2020, il se consacre aussi aux films de comédies musicales.
"Plus de treize ans après Fukushima"
