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Gainsbourg…29 ans déjà !


Par Rédigé le 22/03/2020 (dernière modification le 20/03/2020)

Nous sommes le 2 mars 1991. La France apprend la disparition d’un des artistes les plus connus du pays : Serge Gainsbourg. Ce dernier a 62 ans, et c’est finalement son cœur qui aura lâché. Cependant, son nom, son visage, et son œuvre resteront gravés dans les esprits de nombreux citoyens en France et dans le monde. Ce n’est donc pas surprenant qu’en mars 2020, 29 ans après, personne ne l’a oublié.


Gainsbourg : un nom difficile à oublier

29 après sa disparition, Gainsbourg toujours dans les esprits ! (c) Josso
29 après sa disparition, Gainsbourg toujours dans les esprits ! (c) Josso
Que ce soit ses proches, les "gens du milieu" ou même les "anonymes" tous ont tenu à lui rendre hommage à leur manière. Parmi eux, Jane Birkin, qui a partagé sa vie pendant 12 ans entre 1968 et 1980, et qui n’est autre que la mère de sa fille Charlotte Gainsbourg. Pour rappel, Serge Gainsbourg a laissé derrière lui 4 enfants, de 3 mères différentes : Charlotte, Paul, Lucien et Natacha. Deux d’entre eux, sont resté dans l’ombre, portant discrètement un des noms les plus connus de France. Deux autres, Charlotte et Lucien, plus connu sous le nom de Lulu, ont suivi le chemin artistique de leur père. Tous deux sont restés au-devant de la scène, artistique et médiatique, grâce à leur travail dans le milieu de la musique et du cinéma. En effet, Charlotte est connue pour son talent de comédienne et de chanteuse. Quant à Lulu, bien plus qu’un acteur, c’est un musicien et un compositeur reconnu. Artistiquement parlant, tous deux font partie de l’héritage que Serge Gainsbourg à laisser à la France. Avec leur travail, ils poursuivent donc ce que leur père a commencé. Tant qu’ils poursuivent une carrière, ils tirent leur nom vers le haut en s’inscrivant à leur tour dans l’Histoire, et en "fortifiant" l’héritage Gainsbourg. Avec trois artistes dans la famille, il paraît difficile d’oublier ce nom qui sans aucun doute fait partie du patrimoine français. Mais les enfants ne sont pas les seuls à continuer de nous rappeler quel grand homme a été Monsieur Gainsbourg. En effet, ceux, ou plutôt celles, qui ont partagé sa vie le font aussi.

De nombreuses artistes signées Gainsbourg

L’hommage le plus surprenant s’est donc tenu aux États-Unis, sur le plateau du "Tonight Show" de Jimmy Fallon, un des divertissements le plus suivis outre Atlantique. En effet, à 73 ans, la chanteuse Jane Birkin y était invitée à l’occasion de sa promotion pour sa série de concerts à travers le monde. Une tournée hommage puisqu’elle s’intitule "Gainsbourg symphonique avec Jane Birkin". Celle-ci a débuté il y a trois ans maintenant, et pendant ses différentes représentations l’artiste franco-britannique interprète les différents morceaux qu’avait composé pour elle Serge Gainsbourg. Des morceaux qui ont fait son succès. Et ce ne fut pas la seule pour qui Gainsbourg a composé.

Vous vous souvenez probablement de l’album "Tandem" de Vanessa Paradis. Et bien il est signé Gainsbourg. Son travail bien plus qu’un accomplissement personnel permettait donc aussi à des artistes "d’éclore". Dans le cas Paradis, c’est cet album qui la fera passer "de petite fille à femme accomplie". Il fera aussi succès en écrivant pour Juliette Gréco (Accordéon, La Javanaise), Petula Clark (La Gadoue), Françoise Hardy (Comment te dire adieu) ou encore France Gall, qui remportera, le 20 mars 1965, le grand Prix du Concours Eurovision, avec le titre Poupée de cire, poupée de son, écrit par Gainsbourg.

Mais revenons à notre hommage américain. Ainsi sur le plateau de Fallon, aux côtés de Jane Birkin, Iggy Pop. L’artiste étant en pleine promotion pour la sortie de son nouveau clip illustrant son morceau "Are The People", extrait de son album "Free". Tous deux en ont donc profité pour rendre hommage à l’artiste défunt en interprétant "Elisa", morceau sorti en 1969 sur l’album intitulé "Jane Birkin & Serge Gainsbourg". Devant des millions de téléspectateurs, ils ont revisité ce titre iconique du répertoire français qui avait d’ailleurs remporté le césar de la meilleure musique pour le film éponyme, en 1996.

Gainsbourg était donc un grand compositeur, et chanteur, confirmé, reconnu par ses pairs. Mais son talent c’était aussi la provoque. Beaucoup se demande comment Gainsbourg aurait-il bien pu réagir dans une société comme la nôtre ? Qu’aurait-il bien pu faire, face aux politiques, aux médias, au public, devant les différents "faits de société" ? Chacun y va de sa propre interprétation, mais ils sont nombreux à dire "qu’il aurait aimé être ici". A défaut de spéculer, rappelons-nous !

Gainsbarre : la France des scandales

Gainsbourg, c’est aussi la France des dérapages, et des scandales. Ce n’est pas le plus beau de tous, mais ses mots séduisent. Si l’on devait refaire son "histoire sentimentale", il y aurait énormément de chose à dire. Bien plus que les mariages, les divorces, les liaisons, ce sont ses relations avec des jeunes mineures qui ont beaucoup fait jaser. Amour ou amitié, parfois il était même difficile de comprendre où il allait. Tout ce que l’on peut dire c’est qu’il aimait les femmes, n’hésitait pas à enchaîner les aventures, tout en assumant son côté misogyne. Qui n’a pas en tête cette scène surréaliste sur le plateau de Michel Drucker en 1986. Face à la chanteuse américaine Whitney Houston, le français sous le charme et "légèrement ivre", n’hésite pas à lui glisser qu’il voudrait « Fuck with her". Cette séquence n’est pas la seule à avoir choqué.

Toujours en 1986, sur le plateau de l'émission de Canal+, Mon Zénith à moi, "Gainsbarre" fait de nouveau parler de lui. L’artiste s'attaque à Catherine Ringer, chanteuse des Rita Mitsouko, qui revenait alors sur sa carrière dans le cinéma porno. Pendant son discours la chanteuse est coupée net par les insultes du chanteur, à qui elle rétorque qu'il a "l'air d'un vrai dégueulasse". Gainsbourg c’était donc des scandales liés aux femmes mais aussi à ses prises de position politique. Vous savez probablement là où on va en venir.

Bien sur il s’agit de la séquence des 500 francs, qui aujourd’hui ne peut être diffusé. Nous sommes le 11 mars 1984 sur le plateau de Sept sur sept, sur TF1. En direct, le chanteur brûle un billet de 500 francs. Face au présentateur, il explique alors que ce geste est illégal mais qu'il va à l’encontre de la loi car il souhaite montrer ce que lui prend le fisc en laissant le billet se consumer jusqu'à 74%. Face aux nombreuses critiques des téléspectateurs, le chanteur répond alors "c'est mon pognon, je n’en ai rien à cirer!".

audio_marwa_bouchkara___serge_gainsbourg.m4a Audio Marwa Bouchkara - Serge Gainsbourg.m4a  (3.56 Mo)









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