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Thylacine: quand la musique permet de voyager très loin


Rédigé le 06/05/2016 (dernière modification le 05/05/2016)

De Moscou à Vladivostock, 9.288 kilomètres de rails parcourus, 100 gares traversées, deux semaines de train dont 160 heures enfermé dans une cabine à composer de la musique: le mythique Transsibérien est devenu le studio de Thylacine en printemps dernier, le temps d’un périple au bout du monde.


thylacine_transsiberian.mp3 Thylacine Transsiberian.mp3  (591.96 Ko)

Les voyages forment la jeunesse. Ils façonnent aussi une carrière. Ce jeune Français, William Rezé, alias Thylacine, vient d’en faire l’expérience. Au printemps dernier, il a pris la direction de la Russie, où il s’est confronté aux rails du célèbre trajet du Transsibérien pendant deux semaines. Ce voyage, il en a rêvé depuis deux ans. Fruit d’un constat: "Au cours de mes premières années à composer seul, je me suis rendu compte qu'un studio, même suréquipé, ne m'inspirait rien de très intéressant", et c'est surtout lors de voyages ou de forts moments émotionnels qu'il en ressortait les meilleures choses. Alors pour son premier album, il décide d’aller voir du pays. Le résultat est époustouflant, Thylacine maîtrise à la perfection l’ambiance de ce voyage. Peuplé de voix et d’ambiances captées tout au long de son périple russe, ces morceaux nous transportent à l’autre bout du monde, dans les contrées éloignées de la Sibérie.

Véritable concept, son disque embarque l’auditeur à ses côtés pour ressusciter cette odyssée, aussi enrichissante humainement que musicalement. L’aventure est également visuelle, puisque son voyage a été filmé et raconté en dix épisodes. Un moyen de compléter la beauté du son avec celle des images.



160 heures dans le train

Un départ en gare de Moscou comme introduction, des bruits de portes qui claquent, les langues qui se délient, battement entêtant du train qui s’échauffe, puis le rythme des rails s’immisce plus distinctement dans la composition, devenu un "beat" à part entière.

A chaque étape, il remonte dans le train. Enfermé dans sa cabine, casque sur les oreilles, il compose nuit et jour au rythme du train, des rencontres et des paysages.



Des rencontres musicales et humaines

"La plus dépaysante, ça a été avec un chamane qui nous a accueilli pendant deux jours dans sa yourte" affirme Thylacine. "Il nous a emmené voir une cérémonie organisée dans un village de pêcheurs, au bord du lac Baïkal. Une cérémonie à base de sacrifice de boucs pour qu'il y ait plus de poissons, c'était un moment très fort."










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