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La BNF insolite

La chronique culturelle de Colette


Par Rédigé le 26/01/2017 (dernière modification le 25/01/2017)

Nul n'ignore que la Bibliothèque nationale de France possède des trésors tant sur ses rayons que dans ses réserves. Des livres naturellement ou des partitions, mais aussi quelques documents auxquels on ne pense pas, et qui viennent d'être découverts.


bnf_insolite.mp3 BnF insolite.mp3  (140.44 Ko)

A savoir un grand nombre de cartes de lecteurs qui dormaient depuis des dizaines d'années dans des cartons. Et pas de lecteurs ordinaires… On ne peut s'interdire de supposer que cette découverte est liée aux travaux en cours dans le vénérable établissement du 58 rue de Richelieu, IIe arrondissement de Paris. Des archives ont certainement été retrouvées et ouvertes. Il s'agit des cartes de lecteurs illustres, écrivains en général mais aussi acteurs ou penseurs du XXe siècle. Des cartes en papier cartonné brun, couvertes d’écritures à la plume, penchées, à l’encre noire et ornées de photos d’identité agrafées. Y étaient indiquées des observations concernant les intéressés. Sur certaines cartes, quelques inscriptions sont en partie effacées par le temps mais sur d’autres, on apprend des informations émouvantes sur ces lecteurs célèbres de la BNF. Cette dernière signale sur son site Facebook: "Malheureusement nous ne connaissons pas les documents consultés par ces personnalités". Avant de préciser: "Il s'agit ici des doubles des cartes de lecteurs, conservés par la bibliothèque. Ces doubles ayant plus de 50 ans, ils sont librement communicables à l'issue de ce délai, prévu dans le Code du Patrimoine pour la protection de la vie privé". Cependant, on ne saura jamais les ouvrages que ces lecteurs ont consultés ou empruntés, la loi interdisant de rendre public ces détails.
Ainsi, sont réapparues les cartes de Gaston Bachelard, "professeur de philosophie à la Sorbonne", Hannah Arendt, "docteur en philosophie de l'université de Heidelberg", André Robert Breton, "homme de lettres", Natalie Sarraute, "avocate à la cour" et "Française par mariage", Michel Galabru en 1958, "artiste dramatique", Stefan Zweig, "hommes (sic) de lettres", et en 1942, on avait inscrit au crayon "décédé". Mais aussi celles de Marguerite Yourcenar, "écrivain et professeur", "carte accordée pour trois mois", Elsa Triolet "diplômée d'architecture à Moscou", Aimé Césaire, "député et historien", Léopold Senghor, "professeur". Mais aussi celle de Julien Cain, "administrateur général de la Bibliothèque Nationale", il bénéficiait d'une carte à "titre perpétuel". On apprend aussi qu'Henri de Montherlant avait perdu sa carte en 1957.









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