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Australie: la tortue punk menacée d'extinction


Par Rédigé le 17/04/2018 (dernière modification le 17/04/2018)

La fameuse tortue de la Mary River, en Australie, est une espèce de tortue bien atypique: elle a des algues en guise de crête sur sa tête qui lui donnent un air de punk ainsi que cette étrange capacité à respirer à travers son arrière-train. Malheureusement, elle rejoint la longue liste des espèces en danger d'extinction.


La tortue de la Mary River (Elusor macrurus). Photo (c) NKGKing
La tortue de la Mary River (Elusor macrurus). Photo (c) NKGKing
tortue_punk.mp3 Tortue punk.mp3  (979.19 Ko)

La tortue de la Mary River, en Australie, a rejoint la liste des reptiles menacés de la Zoological Society of London (ZSL). Cette liste comporte également de nombreux lézards et serpents. En tout, ce sont 100 nouvelles espèces de reptiles que la ZSL a dû ajouter à sa liste depuis 2007. Cette liste ne fait que s'agrandir et comporte également des espèces comme le caméléon Brookesia minima de Madagascar, qui mesure tout juste trois centimètres, ou encore le crocodile Gavial du Gange.

Elusor macrurus est le nom scientifique de notre tortue qui vit dans l’État australien du Queensland et plus particulièrement dans les eaux du fleuve Mary. La tortue de la Mary River dispose d'organes, les cloaques, qui lui servent non seulement à uriner ou à pondre ses œufs, mais aussi à respirer sous l'eau à travers la peau. "Cette tortue est capable de rester très longtemps sous l'eau - jusqu'à trois jours - sans revenir à la surface, grâce à cette étrange capacité à respirer à travers son arrière-train", a expliqué à l'AFP Rikki Gumbs de l'Imperial College London. L'autre particularité de cette espèce est que certains de ces individus se retrouvent affublés d'une crête verte fluorescente qui sont, en réalité, des algues. "La tortue de la Mary River passe tellement de temps immergée sous l'eau que certaines se retrouvent couvertes d'algues et peuvent finir avec des coupes assez impressionnantes", ajoute Rikki Gumbs. Ce n'est que tardivement, en 1994, que cette espèce a été reconnue comme étant à part. De plus, elle a souffert de sa popularité et était considérée comme un animal de compagnie dans les années 1970-80.

Par la suite, son habitat naturel a été détruit avec la construction de barrages et ses œufs sont tristement prélevés pour le commerce d'animaux. "Les reptiles sont souvent la dernière roue du carrosse en termes de préservation", déplore Rikki Gumbs. Comme les tigres, les rhinocéros et les éléphants, il est vital de faire tout notre possible pour sauver ces animaux uniques et trop souvent négligés.










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