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Addis-Abeba, la ville aux milles chantiers


Par Rédigé le 19/08/2013 (dernière modification le 19/08/2013)

Il y a cinq ans encore, Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, avait une apparence peu attrayante. Mais depuis près de quatre ans, la ville s’est transformée en un vaste chantier. Ces travaux entraînent cependant des conséquences dans le trafic routier et n’épargnent pas les porte-monnaies des particuliers.


Chantier du Tramway près de la place Meskel
Chantier du Tramway près de la place Meskel
addis_abeba.mp3 Addis_Abeba.mp3  (169.18 Ko)

Routes en construction, barrages, grues, amas de pierres, etc. Tel est le tableau qui vous accueille lorsque vous parcourrez les rues de la capitale éthiopienne. Des travaux titanesques sont engagés dans la plupart des grandes artères de la capitale. De grands projets doivent être réalisés d’ici à 2014. Et la commune d’Addis-Abeba se donne tous les moyens nécessaires, afin que tout soit prêt dans les délais. Les travaux concernent en effet la construction de grands immeubles de logements sociaux, des autoroutes, ainsi qu’une voie ferrée pour la circulation d’un tramway dans la capitale; le but de cette dernière réalisation étant de résoudre les problèmes de transport en commun.

Trente minutes ou plus, pour dix kilomètres

Embouteillage à la place Meskel
Embouteillage à la place Meskel
En raison des travaux de construction réalisés dans la capitale, se déplacer devient un réel casse-tête. Par exemple, il faut compter 30 à 40 minutes pour partir du quartier Old Airport, pour l’Avenue Menelik II; une distance évaluée à 10 kilomètres à peu près.

Les embouteillages monstres empêchent par exemple des ambulanciers d’atteindre leurs destinations à temps. Ceux-ci sont observés à tout moment de la journée, et s’accentuent aux heures de pointe. Certaines routes étant barrées, les chauffeurs des transports empruntent pour cela des voies secondaires. Cette situation crée d’autres embouteillages et rend difficile le déplacement des piétons.

Budget asphyxié

Nombre d’habitants se plaignent alors du coût que cela ajoute à leur budget. Markos Tamene est l’un d’entre eux. Il travaille comme chauffeur auprès d’un diplomate. Le coût du transport au cours du mois lui revient à 500 birr éthiopien, soit 27 dollars américains. Cette somme est relativement importance dans un pays où cette dernière représente le salaire minimum.

Sous un soleil accablant ou sous une pluie battante, rien ne freine la détermination des Éthiopiens. Leur seul et cher objectif, c’est de pouvoir changer le visage d’Addis Ababa (NDLR: Addis-Ababa, en amharique, langue officielle parlée en Éthiopie, signifie "jeune fleur"). Peut-être, pourrait-on compter cette "jeune fleur", parmi les plus belles capitales africaines, et pourquoi pas, du monde?








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