Afrique du Sud violence contre réfugiés et migrants.mp3 (119.39 Ko)
La plupart des attaques récentes ont visé des réfugiés et des migrants à Soweto, dans plusieurs zones du West Rand, à Sebokeng et à Vereeniging, et les tensions étaient vives dans le quartier de Mamelodi et à Sasolburg. Des dizaines de personnes ont été déplacées, ont vu leurs moyens d’existence détruits et sont actuellement sans abri.
"Amnesty International a appelé à maintes reprises les autorités à prendre des mesures systématiques de prévention et de protection des droits des réfugiés et des migrants. Les pouvoirs publics doivent diligenter de véritables enquêtes, identifier les personnes et les groupes qui sont présumés responsables des infractions dont il est question et les amener à rendre des comptes", a déclaré Muleya Mwananyanda, directrice adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique australe.
Les auteurs présumés de tels actes bénéficient d’un climat d’impunité installé de longue date, qui continue de favoriser les violences. Les représentants de l’État et les dirigeants de partis politiques ne condamnent pas clairement et fermement ces pratiques, dont sont victimes des personnes fragiles sur le plan social. En outre, la hiérarchie policière n’assume toujours pas ses responsabilités quant à la prévention des attaques et à la réponse qu’il convient d’apporter à de tels agissements.
"Amnesty International a appelé à maintes reprises les autorités à prendre des mesures systématiques de prévention et de protection des droits des réfugiés et des migrants. Les pouvoirs publics doivent diligenter de véritables enquêtes, identifier les personnes et les groupes qui sont présumés responsables des infractions dont il est question et les amener à rendre des comptes", a déclaré Muleya Mwananyanda, directrice adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique australe.
Les auteurs présumés de tels actes bénéficient d’un climat d’impunité installé de longue date, qui continue de favoriser les violences. Les représentants de l’État et les dirigeants de partis politiques ne condamnent pas clairement et fermement ces pratiques, dont sont victimes des personnes fragiles sur le plan social. En outre, la hiérarchie policière n’assume toujours pas ses responsabilités quant à la prévention des attaques et à la réponse qu’il convient d’apporter à de tels agissements.