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Au bout des doigts, actuellement au cinéma


Par Rédigé le 22/01/2019 (dernière modification le 21/01/2019)

En salle depuis le 26 décembre 2018, le film de Ludovic Bernard "Au bout des doigts" approche les 300.000 entrées. Après le périple au sommet de l’Everest dans "L’ascension", le réalisateur nous emmène cette fois dans le monde exigeant de la musique classique.


Une passion pour la musique

au_bout_des_doigts.mp3 Au Bout Des Doigts.mp3  (850.09 Ko)

Tout commence Gare du Nord à Paris lorsque Mathieu Malinski (Jules Benchetrit, fils de Marie Trintignant), jeune homme issu d’une banlieue, s’installe au piano et interprète un morceau de musique classique. Il est alors repéré par Pierre Geithner (Lambert Wilson), le directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique. Or le jeune homme est loin d’être irréprochable et risque la prison suite à un cambriolage. P. Geithner décide de le prendre sous son aile pendant les mois de travail d’intérêt général auxquels il a été condamné. Sûr du talent de son protégé et contre l’avis de ses confrères, il l’inscrit au concours international de piano. En lui faisant suivre les cours de l’intransigeante "Comtesse" (Kristin Scott Thomas), il espère donner au jeune homme le goût de l’effort et faire évoluer son don. Mais dans le milieu de Mathieu, il n’y a guère de place pour la musique classique. Le jeune pianiste va être en lutte permanente entre sa passion et son environnement.


Un scénario prévisible

Certes, ce film ne cumule pas que des bons points. En effet, le scénario est diaboliquement prévisible: le jeune sorti des banlieues pour entrer dans un monde qui n’est pas le sien, d’abord exagérément révolté puis conscient de la chance qui lui est offerte… Un sentiment de déjà-vu nous empare. Mais malgré le fait que l’on attend sans surprise le dénouement, le film nous maintient concentré. Tout d’abord parce que les acteurs sont attachants. Un petit plus pour Lambert Wilson, touchant dans le rôle de celui que la vie n’a pas épargné, et pour Kristin Scott Thomas, impeccable dans son rôle de "la Comtesse".

Mais surtout parce que ce que l’on apprécie le plus, ce sont les moments de musique. Alors bien sûr il faut aimer le piano... Et si vous en êtes friands, vous ne serez pas déçus. La magie de la musique opère: notre esprit s’évade, et l’on apprécie l’effort fourni pour arriver à un rendu plus qu’honorable. Jules Benchetrit a d’ailleurs suivi de nombreuses heures de cours de piano avant le tournage avec la pianiste Jennifer Fichet afin d’acquérir la bonne gestuelle et la bonne posture des mains sur le clavier. Et rien que pour toutes ces mélodies harmonieuses, le film vaut la peine d’être vu.










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