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Burning House, le groove infernal de General Elektiks et Blackalicious fait mouche

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Par Rémi Prat Rédigé le 21/10/2013 (dernière modification le 21/10/2013)

Comme un Stevie Wonder sous amphétamines, Burning House, side project de General Elektiks et Blackalicious est la bonne surprise de l'automne!


Burning House est un projet aux sonorités spectaculaires mené par l’extraordinaire beat-maker Chief Xcel (Blackalicious) et par le génie des claviers Hervé Salters (aka General Elektriks).

XCel est l’un des membres fondateurs de Quannum Projects, collectif hip-hop acclamé de la baie de San Francisco (Blackalicious, DJ Shadow, Latyrx…). Il rencontre Salters quand ce dernier quitte la France pour rejoindre SF au début des années 2000. Très vite, ils réalisent qu’ils partagent un amour commun pour ce qui est funky et impertinent et se rejoignent autour de l’idée selon laquelle il n’y pas de limite à la musique. C’est ainsi que Chief invite Hervé et ses claviers vintage sur plusieurs morceaux et projets, tandis que Salters accueille Xcel sur son premier album sous le nom de General Elektriks.

Le musicien français accompagne ensuite Blackalicious en live aux claviers durant l’année 2005. Le germe Burning House est planté. Il fleurit doucement mais très bruyamment jusqu’en 2012, quand Xcel rejoint Salters pour une semaine à Paris. C’est là qu’une grande partie de l’écriture et des bases du premier album sont posées. Ils se retrouvent quelques mois plus tard, cette fois ci à Berlin, où Hervé réside dorénavant, et y terminent alors l’enregistrement. Ils n’en avaient pourtant pas terminé de leurs voyages, décidant de revenir à San Francisco pour mixer l’album.

Le premier opus de Burning House est le collage radical et sans précédent d’une musique funk brute, d’un hip-hop incessant et d’un jazz contagieux et effronté, directement issus des clubs. Passant les vitesses sans effort, Burning House navigue entre des sons dance floor bouillants comme sur "Post Party Stress Disorder", des beats qui cognent façon Boom-Bap à l’image de "Turn Off The Robot" et une ballade jazz futuriste comme "Frozen Conversations". Les beats de Xcel et les claviers de Salters se mélangent à merveille pour donner un résultat personnel, reflet de leur conception de la musique moderne: un lieu où créativité et liberté règnent.

Hormis quelques cuivres et backing vocals, les 2 hommes signent toutes les performances/programmations instrumentales et vocales du disque.








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